Nicolas Sarkozy dénonce "les mensonges" de François Hollande

Publié le 2 mars 2016 à 7h42
Nicolas Sarkozy dénonce "les mensonges" de François Hollande

COUP DE GRIFFE - Nicolas Sarkozy, récemment mis en examen dans le cadre du financement illégal de sa campagne présidentielle en 2012, passe à l'offensive. Dans une interview publiée ce mercredi dans Le Parisien, il fait le procès de son successeur François Hollande.

Nicolas Sarkozy passe à l'attaque. Dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France publié ce mercredi, l'ancien président n'épargne pas son successeur à l'Elysée, à qui il reproche d'avoir "menti aux Français" et de diriger le pays dans "l'impuissance et l'improvisation". En témoigne, à son sens, la gestion de l'avant-projet de loi El Khomri, dont il pointe les "tergiversations".

"Les mensonges" de François Hollande

"Je n'ai jamais senti une telle colère dans le pays. Voilà le résultat des mensonges de la campagne de François Hollande. Il n'y a pas une seule catégorie de Français qui ne sente pas trahie ! Chaque semaine nous apporte une illustration de ces tergiversations et de ces reniements."

L'ex-locataire de l'Elysée, qui doit se rendre dans la journée au Salon de l'agriculture, l'accuse de ne pas répondre à la "désespérance" des agriculteurs et réclame pour eux "l'état d'urgence" via une baisse massive de charges et un moratoire sur les normes.

"Je suis sorti serein de ces douze heures d’audition"

Nicolas Sarkozy a également égratigné Stéphane Le Foll , hué lors de sa visite dans la plus grande ferme de France samedi Porte de Versailles, aux prises avec une crise de l'élevage qui persiste. "C'est un ministre de l'Agriculture à mi-temps, qui n'obtient jamais rien à Bruxelles ! Face à une telle crise, il faut un ministre à temps plein. Par ailleurs, il est regrettable qu'il n'y ait pas un seul Français au cabinet du commissaire européen à l'agriculture."

L'actuel président du parti Les Républicains a également évoqué sa récente mise en examen pour le financement illégal de sa campagne présidentielle en 2012, dans le cadre de l'affaire dite Bygmalion. "Je suis sorti serein de ces douze heures d’audition. J'ai pu répondre à toutes les questions du juge. C'est mon devoir de citoyen de me rendre aux convocations de la justice."

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La rédaction de TF1info

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