ERRATUM - En meeting samedi 24 septembre à Perpignan, le candidat à la primaire de la droite a rendu hommage aux Harkis, ces "Français musulmans morts pour notre drapeau".
L'occasion fait le larron : en meeting ce samedi à Perpignan non loin du camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) où ont été parqués de nombreux Harkis après la guerre d'Algérie, Nicolas Sarkozy a tenu à préciser son propos du lundi 19 septembre à Fraconville, sur les racines gauloises que, à l'entendre, tout Français devrait obligatoirement s'attribuer.
Des déclarations qui avaient provoqué de nombreuses réactions, de la moquerie à l'indignation en passant par la leçon d'histoire. Mais aussi des soutiens basés sur des argumentaires inattendus tels que la lecture d'Astérix prônée par son directeur de campagne Gérald Darmanin. La phrase avait, comme s'en était amusé l'émission "Quotidien", tenu en haleine les matinales radio et télé pendant quelques jours.
5 secondes auront suffi à Nicolas Sarkozy pour alimenter les matinales pendant 3 jours. #Gaulois #Quotidien 👉 https://t.co/I3yN3gOnos pic.twitter.com/meUotCCypi — Quotidien (@Qofficiel) 23 septembre 2016
Probablement conscient de sa bourde - mais certainement pas d'être au centre des conversations -, l'ancien président s'est repris, ce samedi. Rendant hommage à ces "Français musulmans morts pour notre drapeau", il a déclaré : "Nos ancêtres étaient les Gaulois, mais ils étaient aussi les rois de France, les Lumières, Napoléon, les grands républicains, les soldats de la Légion étrangère et les tirailleurs sénégalais, les troupes coloniales mortes au chemin des dames, les tirailleurs musulmans morts à Monte Cassino". Une référence au mont d'Italie où les Alliés ont livré plusieurs batailles contre les Allemands en 1944.