Présidence des Républicains : qui sont les trois challengers qui défient Wauquiez ?

Publié le 11 octobre 2017 à 19h33
Présidence des Républicains : qui sont les trois challengers qui défient Wauquiez ?

RELÈVE - Ils ont déposé leurs parrainages ce mercredi. Le député du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle, la maire de Taverny Florence Portelli et l’élu finistérien Maël de Calan défieront Laurent Wauquiez en décembre prochain, considéré comme grand favori de la course à la présidence de LR. On vous présente ces trois outsiders.

Daniel Fasquelle

Le député du Pas-de-Calais, âgé de 54 ans, a fondé en juillet son propre mouvement, "Sauvons la droite", puis s'est joint le mois suivant à la course pour la présidence avec l'objectif de "redonner une envie de droite aux Français". Malgré sa fidélité passée à Nicolas Sarkozy, il n'a pas réuni autour de lui les orphelins de l'ex-président, dont certains ont rejoint Laurent Wauquiez.

Daniel Fasquelle, qui est aussi trésorier de LR, promet de remettre son hypothéthique mandat en jeu dans deux ans et demi, et non à l'issue des cinq ans normalement prévus. En danger dans son fief du Touquet lors des législatives de juin, il s'est finalement fait réélire face à un candidat de La République en marche (LREM), Thibaut Guilluy.

Florence Portelli

La conseillère régionale d'Ile-de-France de 39 ans, qui fut porte-parole de François Fillon pendant la présidentielle et cite Philippe Séguin comme source d'inspiration, se présente pour, dit-elle, "que la droite recouvre sa fierté". Dans sa déclaration de candidature au Figaro, la maire de Taverny, pianiste accomplie, a plaidé pour "une refondation, un fonctionnement démocratisé, un changement radical de statuts et la clarification de la ligne idéologique du parti". 

Maël de Calan

A 37 ans, le conseiller départemental du Finistère s'est présenté avec une double ambition : incarner une nouvelle génération à droite et faire vivre au sein de LR une ligne moins droitière, plus "sérieuse" et plus "crédible" que celle de Laurent Wauquiez. "Si on a envie de porter cette ligne à cette élection, c'est parce qu'on pense qu'il est encore possible de trouver une forme de synthèse", a dit à Reuters l'élu breton, l'un des héritiers politiques d'Alain Juppé.

Le maire de Bordeaux ne lui a pourtant pas apporté sa bénédiction officielle, par souci de rester à l'écart de la campagne. Battu aux législatives de juin par une candidate de La République en marche (LREM), Maël de Calan appartient à la jeune garde de LR freinée dans son ascension par l'émergence du phénomène Emmanuel Macron.


La rédaction de TF1info

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