Pour Nicolas Sarkozy, "la politique, c’est comme le dentifrice"

Publié le 21 octobre 2014 à 22h41
Pour Nicolas Sarkozy, "la politique, c’est comme le dentifrice"

DECLARATIONS – Nicolas Sarkozy en meeting à Nice ce mardi s'est entretenu avec des lecteurs de Nice-Matin. Florilèges de quelques phrases chocs lancées par l'ancien chef de l'Etat en campagne pour la présidence de l'UMP.

Nicolas Sarkozy poursuit la reconquête de son parti. En ce début de semaine, l'ancien chef de l'Etat est en meeting sur la côte d'Azur. Attendu à Toulon mercredi, il a d'abord fait une halte à Nice, chez l'un de ses principaux soutiens : le député-maire Christian Estrosi. Face à huit lecteurs de Nice-Matin , le candidat à la présidence de l'UMP a évoqué son bilan, son retour, sa famille politique et bien d'autres sujets. Petit tour d'horizon de quelques expressions marquantes.

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► L'union nationale, "pour faire quoi ?"
Souvent évoquée en période de crise, l'idée d'un gouvernement d'union nationale ne trouve pas écho chez Nicolas Sarkozy :
“Un gouvernement d’union nationale. Mais pour faire quoi? Quel projet ? Vous pouvez mettre la moitié du PSG et la moitié du Barça… ça vous fait une feuille de match, pas un système de jeu.“

"La politique, c'est comme le dentifrice"
Intervenant sur les réformes et notamment le recul de l'age légal de départ en retraite, Nicolas Sarkozy livre une formule originale pour décrire l'action politique :
"Etre chef de l’Etat, c’est aussi avoir le sens des responsabilités, sentir jusqu’où on peut aller. La politique, c’est comme le dentifrice. C’est facile à faire sortir mais pour le faire re-rentrer, c’est plus difficile."

L'ancien chef de l'Etat a -t-il changé ?
Eléments de réponse :
"Il y a aussi deux ou trois choses que j’ai comprises. Comme le fait que ma volonté de convaincre peut parfois blesser les gens. Pas sur le fond mais sur la forme".

► Ce qui anime sa volonté de revenir
"Si ma famille politique était en ordre de marche et que Marine Le Pen n’était pas si haute, je vous garantis que la question de mon retour politique ne se poserait pas.”

► Sur la guerre intestine à l'UMP
"Je suis consterné par le feuilleton donné par Jean-François Copé, François Fillon. Ce ne sont pas les personnes. Mais ça m’a choqué. Quelle image on donne aux Français ? Ce combat... D’une violence. Et d’une inutilité aussi. J’étais gêné. Moi, j’essaie d’apaiser les choses."

Son bilan ? La faute de la crise mondiale
"En 2008, le monde a connu une crise comme il n’en avait pas connu depuis 1929 (…) Cela ne nous a pas permis de mener les réformes aussi loin que nous le voulions. En 2008, c’est la crise du monde qui s’est abattue sur la France. En 2014, c’est la crise de la France qui menace le monde.”

►  François Hollande reste un menteur :
"J’essaie de dire la vérité. Lors du débat d’entre deux tours, j’avais dit à monsieur Hollande: 'Vous êtes un menteur'. Revoyez le débat. Peu de journalistes l’ont fait. Regardez qui a menti... Je l’ai revu, ce débat. Je peux redire exactement les mêmes choses, sans rougir devant aucun d’entre vous.“
 


La rédaction de TF1info

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