SURPRISE - François Fillon a déjoué tous les pronostics en quelques jours à peine. La stratégie de campagne de l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a payé. Retour sur la façon dont le Sarthois a mené campagne.
François Fillon en était sûr : il devait être la surprise de la primaire de la droite et du centre. Les résultats de ce premier tour lui donnent raison."Ça va aller jusqu’au bout ! Ça va aller jusqu’à la victoire", clamait-il le 14 novembre dernier lors d’un meeting à Metz.
Son programme : une thérapie de choc
Un optimisme endiablé qui ne lui fait toutefois pas perdre sa ligne directrice : réformer en profondeur une économie malade grâce à une cure d’austérité. Baisse des charges, hausse de la TVA, abandon des 35 heures, retraite à 65 ans… tout au long de sa campagne, le député de Paris a préconisé un véritable choc libéral pour redynamiser l’économie française.
Dans la dernière ligne droite, François Fillon n’a pas hésité à mettre en avant sa fille et son épouse, d’ordinaire si discrètes. Un moyen d’adoucir son image fortement marquée par son caractère rigoriste et intransigeant. Quoiqu’il en soit, sa récente poussée dans les sondages inquiète fortement la concurrence. "Il dérange", soulignait jeudi son porte-parole Jérôme Chartier, à notre micro.