VIDEO - Primaire à droite : NKM se lance dans la course

Publié le 8 mars 2016 à 22h22
VIDEO - Primaire à droite : NKM se lance dans la course

UNE DE PLUS – Et de neuf ! Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé sa candidature à la primaire de la droite et du centre. La députée de l'Essonne rejoint Alain Juppé, Jean-François Copé, Nadine Morano et consorts dans la course à la présidentielle.

"Oui je suis candidate, je suis candidate à la primaire pour porter une conception complètement différente du pouvoir". Nathalie Kosciusko-Morizet, 42 ans, a fait son entrée en scène, ce mardi soir sur TF1. Après Alain Juppé, Bruno Le Maire et Nadine Morano, la députée de l'Essonne devient la neuvième candidate à se lancer dans la campagne de la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017.

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Tacle aux autres candidats

En 2012, faute d'avoir obtenu un nombre de parrainages suffisant, NKM avait dû retirer sa candidature à la présidence de l'UMP. Un scénario qui ne devrait pas se répéter, selon elle. "Je crois que ce ne sera pas un obstacle, parce qu'il y a vingt parlementaires et même plus pour vouloir que cette primaire, elle soit vraiment la leur", a-t-elle insisté, taclant au passage certains rivaux qui "disent: 'j'ai changé, je ferai mieux la prochaine fois (Sarkozy), je suis le plus sage (Juppé)'".

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Sur sa lancée différenciante, l'ancienne ministre rappelle qu'aux dernières élections régionales, elle a été l'"une des seules à prôner le ni-ni (ni fusion, ni retrait des listes de droite au second tour pour faire barrage au front national, ndlr)". Dans une déclaration qui vira parfois à l'intime, NKM a également fait part de son "envie de parler à la France, de parler aux Français, de leur parler d'eux (...), je ne crois plus à cette conception verticale, descendante, condescendante (du pouvoir) qui consiste à dire aux Français ce qu'ils doivent faire."

Soutien assez franc à la loi El Khomri

En cette veille de mobilisation contre l'avant-projet de loi Travail, la députée de l'Essonne n'a pas manqué de remuer le couteau dans la plaie du gouvernement. "Je comprends les Français de gauche qui se sentent trahis et qui se disent 'On n'a pas voté pour ça'", a-t-elle lancé. "Par contre, aux jeunes, qui manifestent leur opposition dans la rue, je veux dire : ne nous trompons pas de priorité (sous-entendu : c'est l'emploi", terminant sur un soutien assez franc à l'avant-projet El Khomri : "Il y a de bonnes choses dans cette loi".

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La rédaction de TF1info

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