RECASÉE - Invitée d'Yves Calvi sur LCI lundi 26 juin, l'ex-ministre de l'Environnement a confirmé l'information du "Canard enchaîné" selon laquelle elle allait occuper ce poste d'ambassadrice précédemment occupé par Michel Rocard.
Interrogée par Yves Calvi sur son avenir immédiat, Ségolène Royal n'a pas cherché à ménager le suspense, ce lundi. Oui, elle a "accepté" la "proposition" qui lui a été faite de prendre le poste d'ambassadrice en charge de la négociation internationale aux pôles Arctique et Antarctique, a-t-elle annoncé sur LCI.
Voilà donc réglé le suspense autour du sort de l'ex-ministre de l'Environnement qui, après avoir un temps espéré conserver son poste dans le nouveau gouvernement Philippe (et avoir, comme le rappelle Le Lab, vertement reproché à Emmanuel Macron de ne pas l'avoir préparée à cette échéance), se retrouve désormais à occuper le poste précédemment tenu par Michel Rocard, jusqu'à sa mort à l'été 2016. Le poste était resté depuis en vacance, assuré par des diplomates.
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Les pôles après le Pnud
Cette fonction, que Michel Rocard avait voulu sans accointance avec le gouvernement français, avait été créé sur mesure pour ce dernier en 2009. L'ancien Premier ministre était alors considéré comme un pionnier en matière de "sanctuarisation" des pôles, lieux aux enjeux écologiques considérables.
Après avoir candidaté en vain à la présidence du Programme des nations unies pour le développement, Ségolène Royal poursuit donc, à 63 ans, son bonhomme de chemin dans sa bataille pour la préservation de l'environnement. C'est le Canard enchaîné qui, le premier, avait fait fuiter l'information selon laquelle Emmanuel Macron lui avait proposé ce poste, le 21 juin.