Primaire à droite : Bruno Le Maire, "l'espoir de la politique" ?

par Léa BONS
Publié le 27 septembre 2016 à 0h00
Primaire à droite : Bruno Le Maire, "l'espoir de la politique" ?

ESPOIR OU VALEUR SÛRE -"Espoir de la politique française" comme le décrit François Fillon ? Ou nouveau crack de la droite ? Bruno Le Maire en reste à son mantra "Le renouveau c'est Bruno". Décryptage d'un candidat ambitieux

Il a 47 ans,  son slogan s’intitule "Le renouveau c’est Bruno " :  Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite et du centre, est-il "l’espoir de la politique française", comme l’a expliqué celui qu'il devance nettement dans les sondages François Fillon sur France Inter, ce lundi matin ?

"Le renouveau c'est Bruno"

Pour incarner ce "renouveau", le plus jeune candidat avec Nathalie Kosciusko-Morizet à la primaire de la droite et du centre, a quelques principes à mettre en avant : le non cumul des mandats, la transparence politique, la fin des emplois de fonctionnaire à vie et la suppression de l’ENA. 

Un grand romantique

Le député de l’Eure se présente aussi comme un grand romantique. Il parle très souvent de sa femme, Pauline, avec qui il est marié depuis 18 ans.  Le couple   a eu ensemble quatre garçons.  Il a également tenté de l’inclure dans la vie politique en faisant d’elle une assistante parlementaire de 2007 à 2013, avant de renoncer. L’homme politique confie même que son épouse est "son horloge", c’est grâce à  elle qu’il va se coucher. 

Le Maire et la plume

Bruno Le Maire est aussi écrivain. Ancien ministre de l'Agriculture sous la présidence Sarkozy, ex-directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon, il a publié plusieurs romans et ouvrages de poésie. L'un d'entre eux lui vaudra les moqueries de Nicolas Sarkozy, après qu'il y est décrit des moments intimes avec sa femme. Pour l’anecdote, ses amis de collège ont même expliqué qu’il pleurait en récitant du Rimbaud. 

Un nouveau candidat

Venu d’une famille très traditionnaliste (qui n'envisageait pas qu'une femme soit autonome financièrement), Bruno Le Maire se plaignait il y a quelques mois de manquer de charisme et de notoriété. Chemise ouverte et sans pupitre, le candidat à la primaire a fait un énorme travail sur lui-même en perfectionnant sa posture et sa voix à l’aide du metteur en scène,  Alain Sachs. Le but : mettre en valeur sa sincérité même si cela ne marche pas toujours puisqu’en février dernier, il avait déclaré : "Mon intelligence est un obstacle". 

Avec 13% d'intention d'intentions de vote à la primaire de la droite et du centre, Bruno Le Maire se place finalement comme le troisième homme (devant François Fillon, donc). Malgré tout, il reste très loin derrière Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, grands favoris du scrutin. L'espoir de la politique française ne semble pas parti pour être l'homme fort de cette présidentielle.


Léa BONS

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