En meeting à Toulon, Nicolas Sarkozy parle encore identité nationale et part en guerre contre l'islam politique

Publié le 21 octobre 2016 à 21h44
En meeting à Toulon, Nicolas Sarkozy parle encore identité nationale et part en guerre contre l'islam politique
Source : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

PRIMAIRE À DROITE - Le candidat était vendredi en meeting à Toulon, dans le Var. Il avait choisi d'axer son discours sur ses thèmes de prédilection : l'autorité et la défense de l'identité française. Nicolas Sarkozy a déclaré à propos de "l'islam djihadiste" : "Ce sera eux ou nous".

Vendredi soir à Toulon, devant plus d'un millier de personnes, Nicolas Sarkozy a de nouveau ciblé l'islam politique. L'ancien président a promis qu'en cas de victoire, "le burkini sera interdit sur toutes les plages de France", tout comme "les horaires pour les femmes et les hommes dans les piscines" et la possibilité "pour l'oncle ou le mari de choisir à l'hôpital le sexe du médecin de sa femme". "Ce sera eux ou nous" a-t-il affirmé au sujet de "l'islam djihadiste". "La France n'a pas de problème avec la religion, la France a un problème avec l'islam djihadiste, la France a un problème avec l'islam politique".

Un référendum sur "l'arrêt du regroupement familial"

Nicolas Sarkozy a également rappelé sa promesse d'organiser dès le 18 juin 2017, s'il est élu, un référendum pour "autoriser le ministre de l'Intérieur à placer en rétention administrative toute personne présentant un danger pour la société". Nicolas Sarkozy a indiqué également que face "au défi démographique" mondial, ce référendum comporterait une question visant à autoriser "l'arrêt du regroupement familial" pour les étrangers vivant en France.

"La vision moyenâgeuse d'une minorité tyrannique"

 Plus largement, l'ancien président a dénoncé "la vision moyenâgeuse d'une minorité tyrannique qui présente le corps de la femme comme un instrument satanique qu'il faut masquer à la vue des hommes, tandis qu'eux peuvent exhiber leur nudité". "Et en disant cela", a-t-il poursuivi, "je dis aux jeunes femmes musulmanes qui veulent, par exemple, choisir leur petit copain, que je les défendrai et que la République ne reculera pas" sur le principe de l'égalité hommes-femmes.

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La rédaction de TF1info

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