VIDÉO - Revenu universel : le débat fait rage entre les candidats à la primaire du PS

Publié le 10 janvier 2017 à 17h17, mis à jour le 19 janvier 2017 à 20h11
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Source : Sujet JT LCI

CONFRONTATION - Alors que la campagne de la primaire organisée par le PS s'accélère, les sept adversaires s'écharpent depuis plusieurs jours sur le revenu universel. Benoît Hamon la défend mordicus, mais la mesure ne fait clairement pas l'unanimité.

Depuis le début de la campagne pour la primaire de la gauche, une mesure proposée par Benoît Hamon et Jean-Luc Bennahmias fait débat : le revenu universel. Benoît Hamon propose ainsi qu’un revenu universel de 600 euros soit instauré pour permettre à tous les Français de disposer d'un "matelas" en cas de coup dur. Selon les estimations de l’ancien ministre de l'Education, une telle mesure coûterait 300 milliards d’euros à l’État. Un prix déraisonnable et une aide considérée comme inutile pour ses adversaires.

Manuel Valls propose une alternative

Depuis quelques jours, Manuel Valls profite de chaque occasion pour vilipender cette mesure à laquelle il se montrait pourtant favorable il y a quelques mois. Ce mardi, l’ancien Premier ministre en a remis une couche en se disant "opposé à une société de l’assistanat et du farniente", une formule qu'il condamnait pas plus tard que lors de son passage à "L'Emission politique" À l’inverse de Benoît Hamon, Manuel Valls refuse de donner à tous une allocation mais  propose un "revenu  décent". Son idée serait de fusionner la dizaine de minima sociaux existants pour assurer un revenu d’existence aux plus précaires.

5 des 7 candidats y sont opposés

En tête des opposants au revenu universel, Arnaud Montebourg. L’ancien ministre de l’Economie, encore favorable à la mesure en 2012, reconnaît son "évolution personnelle sincère" sur le sujet. Ce mardi sur LCI, il a éreinté une idée "qui n’a pas de sens".

De son côté, la radicale Sylvia Pinel se dit "inquiète"face à une telle proposition", qui coûterait selon elle "plus cher que le budget de l’Etat". Pour Vincent Peillon, le risque du revenu universel est "l’effet d’exclusion". "L’idée sous-jacente : c’est le revenu minimum pour tout le monde et puis je ne m’occupe plus de toi", a-t-il estimé auprès de nos confrères de La Vie.

François de Rugy se moque pour sa part de cette mesure. "C’est un peu le dernier truc à la mode, si vous me permettez l’expression, ce revenu de base. Mais dès qu’on creuse un peu, plus personne ne dit et ne pense à la même chose", a-t-il déclaré sur i<Télé le 3 janvier dernier. Une chose est sûre, le revenu universel sera l'un des sujets essentiels des trois débats télévisés au cours desquels tous vont s'affronter.

Revenu universel : assistanat ou revolution sociale ?Source : Sujet JT LCI
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Antoine LLORCA

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