Compteurs Linky : une "très faible probabilité" de risques sanitaires, selon l’Anses

par Nicolas VANEL Nicolas Vanel
Publié le 15 décembre 2016 à 13h36
Compteurs Linky : une "très faible probabilité" de risques sanitaires, selon l’Anses

ÉTUDE - Attendu, l’avis de l’agence de sécurité sanitaire Anses sur les potentiels effets sanitaires des compteurs Linky ne peut conclure qu’à une "très faible probabilité" de risques. Les expertises devront être poursuivies.

Les compteurs électriques Linky sont-ils nocifs pour la santé ? Cette question agite de nombreuses personnes, associations, collectifs et même des maires dont certains se sont opposés au développement en cours de ces compteurs de nouvelle génération, dits "intelligents", capables de transmettre des informations aux opérateurs pour améliorer l’efficacité énergétique des logement. 

Face à la polémique, la Direction générale de la santé (DGS) a saisi l’agence de sécurité sanitaire, Anses qui vient de rendre son avis sur les risques potentiels de cette technologie émettrice d’ondes pour la santé. 

Une très faible probabilité de risques

Au terme d’une longue analyse documentée, l’Anses rend à "regret" un avis incomplet sur les risques sanitaires susceptibles d’être liés au déploiement des compteurs intelligents. Toutefois, "les conclusions de l’agence, dans la configuration de déploiement actuelle telle que rapportée à l’Anses, vont dans le sens d’une très faible probabilité que l’exposition aux champs électromagnétiques émis, aussi bien pour les compteurs communicants radioélectriques que pour les autres (CPL), puisse engendrer des effets sanitaires à court ou long terme", note l’agence. 

Sur la base de l’expertise et des mesures que l’agence a pu réaliser, l’Anses confirme des faibles niveaux d’exposition (très inférieurs aux valeurs limites réglementaires) aux champs électromagnétiques émis par les compteurs Linky. Les valeurs relevées impliquent, d’ailleurs, selon l’Anses, qu’ "aucun effet sanitaire à court terme n’est attendu". Concernant d’éventuels effets à long terme, poursuit l’agence, "l’analyse [des] études [disponibles] ne permet pas de conclure définitivement quant à l’existence ou non d’effet délétère lié à des expositions aux radiofréquences dans la bande 9 kHz – 10 MHz à des niveaux non thermiques". 

Dans ce contexte, l’Anses engage "les opérateurs impliqués dans le déploiement de ces nouvelles technologies à fournir une meilleure information au public" et appelle à "poursuivre l’étude de ces effets potentiels". 

Le compteur nouvelle génération Linky : du changement sur la facture du consommateur ?Source : Les vidéos infos
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