ADMISSION POST BAC - Le ministère de l'Enseignement supérieur a pris la décision d'accepter tous les postulants en première année de médecine en Île-de-France, après avoir un temps songé à mettre en place un tirage au sort pour se conformer à la capacité d'accueil des facultés.
Soulagement pour les étudiants désireux d'entrer en première année de faculté de médecine en Ile-de-France : le ministère de l'Enseignement supérieur a annoncé ce vendredi qu'il n'y aurait pas de tirage au sort. A l'issue d'une rencontre avec les présidents, les doyens des facs de médecine et les recteurs franciliens, le ministère a annoncé que "tous les candidats relevant du secteur géographique d'Ile-de-France et ayant placé" la première année de médecine en tête de leurs voeux d'orientation pour l'année prochaine "se verront proposer une place" en médecine fin juin.
"On pourra accueillir tout le monde, compte tenu de la 'déperdition' de nombre de postulants de juin à la rentrée universitaire, qui est estimée entre 40 et 50%, a déclaré Jean-Luc Dubois-Randé, président de la conférence des doyens en médecine. Le nombre de candidats décroit en effet pendant l'été : certains candidats redoublent leur Terminale car ils n'ont pas eu le bac, d'autres changent de choix d'orientation, etc.
Une demande supérieure à la capacité d'accueil
Pourquoi l'idée du tirage au sort ? Les sept universités de médecine de la région parisienne ont reçu 7650 candidatures pour la première année commune aux études de santé (Paces), qui accueille les jeunes souhaitant devenir médecins, sage-femmes, dentistes, pharmaciens ou kiné. Or, ces facultés ont une capacité d'accueil affichée de 6793 étudiants, ce qui laisse donc 857 jeunes sur liste d'attente, d'après des chiffres communiqués dans le passé par le ministère.
Le tirage au sort, décrié par les organisations étudiantes et les présidents d'université, est déjà mis en oeuvre depuis plusieurs années dans les filières Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et psychologie, notamment.