"Five", ce n’est pas que du cinéma : vos meilleurs et vos pires souvenirs de colocation

Publié le 30 mars 2016 à 17h00
"Five", ce n’est pas que du cinéma : vos meilleurs et vos pires souvenirs de colocation

TEMOIGNAGES – A l’occasion de la sortie au cinéma de la comédie "Five", dans laquelle Pierre Niney et quatre copains partagent un grand appartement parisien, metronews a invité les internautes, via Facebook, à raconter leurs expériences de colocation. Des anecdotes savoureuses.

La vie en coloc, ses grandes joies et ses petites misères... Tous ceux qui ont un jour partagé un appartement avec de parfaits inconnus ou une bande d’amis, comme Pierre Niney et ses copains dans la comédie "Five", sortie ce mercredi, en gardent des souvenirs mémorables. Beaucoup de bons, mais aussi de très désagréables au regard des témoignages reçus en réponse à notre appel lancé sur Facebook.

"Il dort, bouffe toute la journée..."


Au rayon des mauvais souvenirs, il y a bien sûr les difficultés liées à la découverte de la vie commune. "En coloc il y a une zone de guerre, c’est le… frigo", résume ainsi "Raymond Sanchez", quand "Guillaume Clairon" assure partager son quotidien "avec un tyran" : "Il dort, bouffe toute la journée, n’est accessible que selon son bon vouloir. Sacré matou !" 

La colocation se faisant souvent lors d’un séjour à l’étranger, ou avec des étudiants originaires d’autres pays, le choc des cultures peut parfois être source d’anicroches. "Anne Ca", qui nous dit être "en colocation à Malaga avec d’autres Erasmus", porte ainsi un regard grinçant sur son auberge espagnole, du "coloc polonais qui prend mon assiette en plastique dur pour la mettre dans le four (imaginez le résultat)" à "la Taïwanaise qui utilise mon sèche-cheveux à pas d’heure", en passant par un autre "qui tape aux portes à 8 heures du matin en criant ‘Vamos !"." Anissa Kam", de son côté, n’a jamais goûté le "Kimchi" qu’avait préparé son coloc coréen, mais elle garde un souvenir très particulier de l’odeur de ce plat traditionnel "composé de piments et de légumes lacto-fermentés", "qui pue la mort".

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Ce sont aussi des effluves particulièrement désagréables que "Virginie Oups" garde en tête : celles de l’un de ses colocs qui avait trop fêté le Beaujolais nouveau. Son lit, comme une partie du couloir, "était recouvert de vomi couleur vin rouge…, se remémore-t-elle. J'ai nettoyé les parties communes, puis déposé un mot d'insultes à mon coloc... Le lundi suivant, je trouvais une boîte de chocolats et un mot d'excuses sur la table de la cuisine".

Blagues potaches

Mais après tout, même les anecdotes déplaisantes peuvent au final laisser une impression réjouissante. S’il souligne que la colocation, "ça a son charme mais à petites doses", Alia Attah qualifie ainsi de "très bons souvenirs" des moments qui pourraient pourtant sembler fâcheux. "J'ai vécu les vols de bouffe dans le frigo, les soirées poker où chacun cuisine, les disputes sur le sujet du ménage, la coloc qui vous appelle à 4 heures du mat complètement bourrée et qui a perdu ses clés, les soirées où on essaie de capter les chaînes française pour regarder Koh Lanta ( depuis l'étranger), les colocs en couple à l’étranger mais qui multipliait les conquêtes, le coloc espagnol qui ne sait pas faire fonctionner la machine à laver, le coloc radin ...", énumère-t-il.

Sur le même mode,  "Laurence Sanguinetti Julien" égrène ses souvenirs de "fous rires en pagaille" et de "fêtes improvisées" : "Un bordel sans nom, des clefs de maison perdues, ( ), des confidences, des gueules de bois de l'espace, de la chasse aux souris, des parties de kaps. Des cendriers pleins et plus de vaisselle, du monde qui dort sur le canapé, rien à manger mais toujours à boire…" "Florent Heudes", pour sa part, nous confie une blague potache dont il a été la victime : "Mes colocs ont enfermé mon chat dans la cage du cochon d'Inde quand je dormais".

La belle histoire du jour : il rencontre sa future femme dans sa coloc

Beaucoup soulignent combien la colocation leur a permis de faire des rencontres, comme "Victoire Papillon qui, après "15 mois de coloc à Milan avec 6 mecs", "tous originaires du Maghreb", explique avoir plus rapidement compris l’arabe que l‘italien. Mais au final, il ressort sans trop de surprise que les choses se passent beaucoup mieux lorsque l’on cohabite avec un ou des proches. "Val Meamour"  qualifie ainsi de "colocation de rêve" l’époque où elle "partageait tout" avec sa meilleure amie. Elle garde en revanche un souvenir beaucoup plus flippant d’un appartement loué avec une autre étudiante de sa fac, "qui n’avait jamais quitté sa maman" et était "ingérable", au point de la "coller" même quand elle allait au cinéma avec son copain . "Au bout d’un mois, elle est rentrée chez maman et m’a plantée avec l’appartement sans me prévenir", conclut-elle.

Mais la plus belle expérience liée à la colocation, c’est peut-être l’un des journalistes de metronews qui l’a vécue. Celui que nous ne nommerons ici que par ses initiales, N.M, a partagé durant plusieurs années un grand appartement à Paris avec plusieurs amis. Et c’est là qu’il a rencontré sa future femme. L’un de ses colocataires avait en effet proposé à deux étudiantes russes, lors d’une discussion sur un réseau social, de les héberger lors de leur venue en France pour terminer leurs études. Ce qui ne devait être qu’un dépannage temporaire s’est transformé en longue vie commune : aujourd’hui, notre collègue et son ami ont chacun épousé l’une des deux Russes, et de cette belle histoire sont nés quatre enfants. Ceci dit, c’est peut-être alors que le plus dur commence si l’on en croit le trait d’humour de "Céline Dorian" en réponse à notre appel à témoignages : "Je cohabite avec mon mari. Une horreur !"

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Gilles DANIEL

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