ENVIRONNEMENT - Le dernier obstacle permettant de commencer les travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes vient de tomber. Le préfet de Loire-Atlantique a, en effet, signé ce mardi deux arrêtés qui autorisent la destruction du campagnol amphibie, un petit rongeur présent sur le site.
L'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes n'est plus qu'une question de semaines. Comme le révèle Presse-Océan, le préfet de Loire-Atlantique a signé ce mardi deux arrêtés portant sur la destruction du campagnol amphibie, une espèce protégée dont la présence faisait jusqu'à présent obstacle au démarrage des travaux du projet d'aéroport.
"Ces arrêtés étaient les deux derniers indispensables à l'Etat pour réaliser la plateforme aéroportuaire du futur "Aéroport du Grand Ouest", ainsi que sa desserte routière", a déclaré la préfecture dans un communiqué.
Une espèce oubliée lors du recensement
Il a tout de même fallu un petit ajustement car le campagnol amphibie a tout simplement été oublié lors du recensement des espèces protégées présentes sur le site. En conséquence, des "mesures supplémentaires" ont été imposées au groupe Vinci, concessionnaire de l'aéroport, pour recréer des lieux de vie pour le rongeur.
Les opposants au projet d'aéroport, qui ont indiqué à plusieurs reprises qu'ils attaqueraient ces arrêtés dès leur publication, ont deux mois pour déposer un recours devant le tribunal administratif de Nantes. L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes aurait dû être initialement inauguré en 2017, à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes.