SYMPA - Débarqué de ses fonctions de patron de la Formule 1 lundi soir, Bernie Ecclestone, qui occupait ce rôle depuis 30 ans, a été remplacé dans la foulée par Chase Carey. Et clairement, son successeur jette un regard très réservé sur les dernières années de règne du "grand argentier" de la discipline.
Merci et au revoir. Voilà résumé en quelques mots la façon dont Liberty Media, les nouveaux propriétaires des droits commerciaux de la F1, ont débarqué un peu brutalement Bernie Ecclestone (86 ans), pourtant aux manettes depuis trois décennies et qui a fait basculer la discipline dans le sport business. Et au lendemain de cette éviction qui a pris un petit peu tout le monde de court, le nouveau boss des paddocks, l'Américain Chase Carey, a donné une interview à la BBC, dans laquelle on s'attendait à ce qu'il salue les 30 ans de travail de son prédécesseur. Mais ce n'est pas tout à fait ce qui s'est passé...
New #F1 chairman Chase Carey has explained why Bernie Ecclestone has been removed as the sport's boss https://t.co/DiJ0rLCICC pic.twitter.com/O9dFU3k7zp — BBC Sport (@BBCSport) 24 janvier 2017
Ce sport a besoin d'un regard neuf"
Chase Carey, le nouveau boss de la F1
Ainsi, Carey a certes rendu hommage à Bernie, expliquant même comprendre que ce soit "difficile" pour lui de lâcher la F1, mais a surtout dressé un bilan finalement peu flatteur de l'œuvre du Britannique. "Bernie est une équipe à lui tout seul. Ce n'est pas une organisation efficace (...) dans le monde d'aujourd'hui pour développer (...) des opportunités, dans tous les secteurs", a-t-il notamment expliqué. Avant de lâcher : "Il (Ecclestone) dit lui-même qu'il est un dictateur. Il a dirigé comme un dictateur pendant longtemps (...), mais il peut encore beaucoup apporter à la F1". Mais en ayant été viré, et même s'il reste président d'honneur, c'est beaucoup moins évident...