HIÉRARCHIE - Neymar a tiré (et marqué) le premier penalty du PSG depuis la crise ouverte avec Cavani. L'Urugayen - auteur d'un but un peu plus tôt - n'a pas bronché. Les deux hommes ont d'ailleurs largement fêté leur carton face à Bordeaux. "Nous avons parlé de cela en interne", a simplement déclaré Unai Emery, l'entraîneur parisien.
Aucune hésitation. C'est bien Neymar qui s'est avancé pour tirer le penalty du 4 - 1 face à Bordeaux samedi à Parc des Princes. La polémique qui avait fait rage après le match contre Bordeaux le 17 septembre avec Edinson Cavani aura donc vécu. L'Urugayen n'a d'ailleurs même pas fait mine de contester le titre de "tireur en chef" de Neymar. Neymar avait d'ailleurs aussi tiré quelques minutes plus tôt le premier coup franc accordé au PSG face à Bordeaux - ce qui a donné un splendide but inscrit de 30 mètres.
Dans les déclarations des joueurs aussi, l'importance du Brésilien transpire comme quand le latéral Thomas Meunier dit sur Canal+ après la rencontre: "Quand Neymar a le ballon, on est assez confiant offensivement".
Le conflit avait éclaté au grand jour quand Neymar avait contesté à Cavani le droit de tirer un penalty lors de PSG-Lyon (2-0). Or, depuis le départ de Zlatan Ibrahimovic au printemps 2016 pour Manchester United, Cavani tirait les penalties au PSG. Cette fois, Cavani n'a même pas cherché à lui disputer le ballon, apparemment les choses étaient claires. Après ce penalty, Julian Draxler a porté le score à 5-1 à la pause.
"Nous avons parlé de cela en interne"
En conférence de presse le 21 septembre, Unaï Emery avait d'ailleurs confirmé à demi-mot une franche explication entre les deux hommes à ce sujet. "Juste après le match (contre Lyon), il y a un état émotionnel très fort, et il peut donc y avoir des conversations, qu'on peut appeler disputes, mais qui sont normales et qui se produisent pratiquement après tous les matches, dans un sens ou dans un autre", avait expliqué le coach tout en assurant que cela ne "brisait pas l'harmonie, la bonne ambiance qu'il y a dans l'équipe".
Après le carton face à Bordeaux, l'entraineur parisien n'a pas totalement fermé la porte à Cavani : "Pour moi le plus important dans les penalties, c'est de les marquer. Le plus important, c'est que les deux voient cette opportunité et que les deux puissent frapper les penalties. La décision porte sur les deux. Nous avons parlé de cela en interne".