Tour de France - 13e étape : parcours raccourci et Fête nationale, jour de gloire pour les Français ?

Publié le 14 juillet 2017 à 8h58, mis à jour le 14 juillet 2017 à 13h14
Tour de France - 13e étape : parcours raccourci et Fête nationale, jour de gloire pour les Français ?

ÉTAPE 13 - Ce vendredi 14 juillet, jour de la Fête nationale, le Tour de France s'élance pour une étape inhabituellement courte (101 km), entre Saint-Girons et Foix. Elle s'annonce cependant explosive avec trois cols ramassés en 50 kilomètres.

Au lendemain d'une des étapes les plus longues, remportée avec panache par Romain Bardet, place à la plus courte de ce Tour 2017. 100 kilomètres tout rond (ou presque). Étonnant en ce vendredi 14 juillet, jour de Fête nationale, où les étapes sont habituellement plus longues pour faire durer le plaisir. Cette fois-ci, la centaine de kilomètres entre Saint-Girons et Foix va être avalée en moins de trois heures, avec trois cols ramassés en 50 kilomètres, Latrape (5,6 km à 7,3%), Agnes (10 km à 8,2%) et le Mur de Péguère (9,3 km à 7,9%, 18% maximum). Ce degré de difficulté dans l'ascension finale pourrait causer des soucis aux favoris de la Grande Boucle.

Le profil de l'étape

LE TOUR

L'histoire derrière l'étape

Découvert sur le Tour en 2012, le Mur de Péguère et ses 9,3 kilomètres à 7,9%, dont des passages à 18%, ont de quoi donner des cauchemars aux coureurs. Lors de son unique ascension sur l'étape entre Limoux et Foix remportée par Luis-Leon Sanchez, les favoris avaient été incapables de s'attaquer, comme tétanisés. Un affront au Mur, déjà escamoté en 1973 lorsque Luis Ocana en personne avait demandé aux organisateurs du Tour d'y renoncer, une partie de peloton redoutant la descente. Cette année, le mythe sera respecté. 

LE TOUR

Le classement général après la 12e étappe

Une étape pour qui ?

Favorable aux grimpeurs et aux puncheurs. Cette 13e étape, particulièrement nerveuse sur le papier, devrait leur permettre de se montrer. En ce 14 juillet, un Français - Thibaut Pinot (FDJ), Kenny Elissonde (Sky) ou encore Pierre Rolland (Canondale-Drapac) - serait bien inspiré de finir la ligne d'arrivée en tête. Si c'est le cas, il succéderait à l'illustre David Moncoutié, dernier représentant tricolore à s'être imposé sur le Tour de France le jour de la Fête nationale. C'était à Digne... le 14 juillet 2005. Il y a 12 ans déjà. Une éternité.


Yohan ROBLIN

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