L’immobilier parisien s’emballe !

Emmanuel PICARD
Publié le 10 avril 2017 à 12h14
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L’immobilier parisien s’emballe !

Selon les dernières données du réseau CENTURY 21, le prix du m² parisien culmine dorénavant à près de 8500 euros.

La crise immobilière n’est plus qu’un souvenir, en tout cas à Paris. Selon les chiffres dévoilés fin mars par CENTURY 21, "les prix immobiliers parisiens viennent d’établir un record absolu de 8743 euros le m² à la fin du 1er trimestre 2017". En 12 mois, le prix moyen au m² dans la capitale a progressé de 5,1% pour atteindre un nouveau sommet. Les prix sont désormais supérieurs d’environ 700 euros à ceux de 2015. Le montant moyen d’une acquisition n’a jamais été aussi élevé : 444.235 euros (+ 4,7% en un an).

Cette hausse spectaculaire, qui pourrait pousser le m² vers 9000 euros dans les prochains mois ne refroidit pas l’enthousiasme des acheteurs : les ventes ont progressé de 20% sur 12 mois. Signe de la bonne santé du marché, les délais de vente raccourcissent pour atteindre 65 jours en moyenne (- 3 jours). Ce délai de vente est le plus court observé depuis 2011 (44 jours à l’époque).

 

Contrepartie de la hausse des prix, la moyenne des surfaces acquises par les acheteurs diminue de 2 m² pour s’établir à 51,6 m² en moyenne. La majorité des acquéreurs parisiens se recrutent chez les cadres supérieurs, moyens et les professions libérales. La part des employés/ouvriers s’effondre de 32,1%.

L'investissement locatif à la baisse

Le tonus du marché est lié aux conditions bancaires exceptionnelles ainsi qu’à des durées de financement particulièrement longues à Paris (20,6 ans en moyenne contre 18,9 ans au T1 2016). Dans la majorité des cas (62,8% des achats), les emprunts sont contractés pour financer l’acquisition d’une résidence principale alors que les acquisitions dédiées à l’investissement locatif chutent de 10,1% en un an. 

Ce recul de l’investissement immobilier, qui ne représente plus que 22,3% des transactions parisiennes, est surtout dû à l’encadrement des loyers et l’augmentation de la taxe sur les logements vacants qui instaurent un climat anxiogène pour les investisseurs bailleurs, souligne le réseau CENTURY 21.  

La Chaîne Immobilière vous est présentée par CENTURY 21


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