Chantal : ''Dans ''Koh-Lanta Johor'', j’ai l’impression d’être une vieille sorcière''

Publié le 17 juillet 2015 à 22h00
Chantal : ''Dans ''Koh-Lanta Johor'', j’ai l’impression d’être une vieille sorcière''

INTERVIEW - Chantal est l’une des figures de cette quatorzième saison de ''Koh-Lanta''. La championne de kick-boxing s’est battue pour garder sa place jusqu’ici et semble déterminée à atteindre la victoire. Rencontre.

On a appris que vous vous étiez blessée au doigt et que vous aviez fait un séjour à l’hôpital. Comment allez-vous désormais ?
Ça va mieux. L’infection est soignée par phlébologie et antibiotiques. Donc disons qu’après 4 interventions chirurgicales, mon doigt est en voie de guérison.

Dans une récente interview, vous parliez de votre petite fille adoptive, décédée il y a quelques années, et à laquelle vous souhaitez rendre hommage en cas de victoire. Ça vous a aussi aidé à tenir le choc ?
Bien sûr ! Elle était ma raison de me battre et de ne jamais abandonner. Ma fille est morte d’une maladie très douloureuse et je me disais que je pouvais tout endurer ! Je voulais arriver le plus loin possible pour lui dédier un totem ou mieux encore : mon aventure "Koh-Lanta".

''Entre les deux générations, il n'y a pas le même vécu''

Depuis le départ, vous êtes proches de Bruno. A deux vous étiez plus fort ?

Je dois dire que oui. Mon entente avec Bruno m’a beaucoup aidée dans la vie sur le camp et dans les épreuves ! C’est une belle rencontre.

Depuis quelques épisodes, vous êtes proches de Marc aussi…
Oui, ça a été assez tardif dans l’aventure. Mais c’est vrai qu’après la réunification, on voyait les personnes plus ou moins actives sur le camp et on s’est rapproché. A force de partager les choses, d’apprendre à se connaître, il est apparu que c’était un bon candidat.

Est-ce la raison pour laquelle ce "Koh-Lanta" s'est transformé en match des jeunes contre les "anciens" ?

C’est vrai que les jeunes ne faisaient pas grand-chose à l’inverse des ''momies'', comme ils nous appelaient. Je pense que la différence vient du fait que les jeunes ne sont pas vraiment autonomes. Il y avait beaucoup de laisser-aller. Entre les deux générations, il n’y avait pas le même vécu, pas la même force de caractère, ce qui a créé un fossé.

''Je doute qu’on puisse devenir plus ouvert grâce à une émission télé"

La semaine dernière, vous avez été très émue de voir votre maman sur l’île et vous disiez dans votre portrait vouloir vous ouvrir aux autres. Vous avez réussi finalement à fendre la carapace ?
Ça a été le cas avec deux ou trois personnes pendant l’émission. J’ai beaucoup partagé avec Bruno par exemple. Mais aujourd’hui, je suis toujours la même. Je ne suis pas plus ouverte. La mauvaise entente sur le camp est toujours présente par médias interposés, et je doute qu’on puisse devenir plus ouvert grâce à une émission télé.

Est-ce que vous vous reconnaissez à l’écran ?
Pas vraiment. Le montage ne garde que les moments négatifs de tensions et de prise de bec. Pourtant, il y a eu des beaux moments de rires, de blagues et de jeux qu’on ne voit pas. Dans l’émission, j’ai l’impression d’être une vieille sorcière alors que ça n’est pas le cas dans la vie.

 


La rédaction de TF1info

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