TENNIS - Solide et logique vainqueur d'Aljaz Bedene (n° 66), le n° 1 mondial n'a pas voulu attendre la nuit pour remporter son troisième tour (6-2, 6-1, 6-3). Une victoire de Novak Djokovic qui nous rappelle qu'un match peut se dérouler normalement, sans orage ni blessure, et même se finir sur une note positive.
Il avait hâte d'en finir mais a tout de même su faire plaisir. Promené du court central au Lenglen avant de finalement jouer sur le central en fin de journée, Novak Djokovic a sans doute peu goûté le fait de dépendre des aléas météorologiques du ciel parisien ou ceux, physiques, de la cuisse gauche de Jo-Wilfried Tsonga. Car si le Serbe a expédié en 2 h 02 ce pauvre Aljaz Bedene, c'est parce qu'il était bien plus fort que le Britannique mais surtout parce qu'il ne voulait pas rester trop longtemps sur le Chatrier. De peur de voir ce troisième tour être interrompu par la nuit, après avoir été retardé par la pluie, et se jouer sur deux jours.
Après le match, Djoko fait le show et veut interviewer l'arbitre !
Alors, si le n° 1 mondial n'a rien laissé transparaître lors des deux premiers, dans le troisième, à mesure que la luminosité a baissé, Djoko s'est agacé. Sur chaque point, gagné ou perdu, il s'est mis à grommeler contre lui-même et parfois contre l'arbitre. Mais, visiblement très heureux que ce dernier n'a pas décidé d'arrêter la rencontre, le Serbe a fait le show à la fin du match et a même tenté d'interviewer l'arbitre. L'officiel a poliment refusé, mais, au moins, Djokovic a fait se terminer cette journée compliquée sur une note rigolote.
Novak Djokovic, distributeur officiel d'amour ❤ #RG16 https://t.co/7AJ6C9Yrlg — Eurosport.fr (@Eurosport_FR) 28 mai 2016
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