ÉMOTION – La duchesse de Sussex se livre sur son expérience du deuil dans un texte publié par le New York Times ce mercredi 25 novembre. "J’ai su, alors que j’étreignais mon premier enfant, que j’étais en train de perdre le second", raconte-t-elle.
Elle s’est fait discrète dans les médias ces derniers mois. Pour protéger son cocon familial qu’elle a désormais installé de l’autre côté de l’Atlantique. Mais Meghan Markle a fait le choix de partager une expérience des plus traumatisantes pour tout futur parent. La jeune femme de 39 ans révèle dans un poignant texte écrit pour le New York Times avoir perdu l’enfant qu’elle attendait cet été.
La duchesse de Sussex évoque "un matin de juillet qui a commencé de manière aussi ordinaire que possible". De la préparation du petit déjeuner au réveil de son fils Archie. "Après avoir changé sa couche, j’ai ressenti un vif mal de ventre. Je suis tombée au sol avec lui dans mes bras, fredonnant une berceuse pour que nous restions calmes tous les deux. Le ton enjoué contrastait de manière saisissante avec quelque chose n’allait pas. J’ai su, alors que j’étreignais mon premier enfant, que j’étais en train de perdre le second", écrit-elle.
"I knew, as I clutched my firstborn child, that I was losing my second,” Meghan Markle writes about her miscarriage. Today, we are sharing an essay by the Duchess of Sussex about the loss that she and Prince Harry suffered earlier this year. https://t.co/xCJbgPgufq — New York Times Opinion (@nytopinion) November 25, 2020
Elle évoque son séjour à l’hôpital, les doigts du prince Harry "trempés de leurs larmes à tous les deux". "En regardant les murs blancs et froids, mes yeux sont devenus vitreux. J’ai essayé d’imaginer comment nous allions guérir", poursuit-elle. Meghan Markle explique que "perdre un enfant signifie porter un chagrin presque insupportable". Un drame personnel "vécu par beaucoup mais dont peu de personnes parlent", insiste-t-elle. Alors c’est pour ça qu’elle a choisi de s’exprimer pour le sujet. Pour faire avancer "une conversation qui reste tabou, criblée de honte (injustifiée) et qui perpétue un cycle de deuil solitaire ".
En étant invité à partager notre douleur, ensemble nous faisons vers les premiers pas vers la guérison
Meghan Markle
"Certains ont partagé leurs histoires avec courage. Ils ont ouvert la porte, sachant que quand une personne dit la vérité, cela permet aux autres de faire la même chose", insiste-t-elle. Le mois dernier, c’est le mannequin Chrissy Teigen qui avait évoqué la mort de son fils Jack. "En étant invité à partager notre douleur, ensemble nous faisons vers les premiers pas vers la guérison", poursuit la duchesse de Sussex qui fait de la phrase "Est-ce que vous allez bien ?" le leitmotiv de son texte. La question lui avait été posée par un journaliste lors de la dernière tournée royale effectuée par les Sussex en Afrique du Sud, accélérant les velléités d’indépendance du couple.
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Meghan rappelle que cette simple prise de nouvelles peut aider en cette période si anxiogène "qui a poussé tant d’entre nous à notre point de rupture". "La perte et la douleur ont frappé chacun d’entre nous en 2020", souligne-t-elle, évoquant la pandémie, Breonna Taylor et George Floyd. Malgré tout, la jeune femme se veut assurément optimiste. "Est-ce que nous allons bien ? Nous irons bien", assure-t-elle en conclusion d'un texte qui n'a pas fini de faire parler.