VIDÉO - Emploi des jeunes : Macron annonce une exonération de cotisations et 300.000 contrats d'insertion

M.D
Publié le 14 juillet 2020 à 14h42, mis à jour le 14 juillet 2020 à 16h58

Source : Sujet TF1 Info

EMPLOI - Lors de son interview du 14-Juillet, Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures à destination des jeunes, dont une aide inédite pour favoriser les embauches.

"Notre jeunesse doit être la priorité de cette relance. Parce que c’est à elle qu’on a demandé le plus gros effort pendant la crise sanitaire", a déclaré ce mardi Emmanuel Macron lors de son interview du 14-Juillet face à Léa Salamé et Gilles Bouleau. L'emploi des jeunes, une priorité dès cet été. Et trois mesures annoncées par le chef de l'Etat : une exonération des charges, la création de contrats d'insertion et davantage de services civiques. 

Le gouvernement va mettre en place un "dispositif exceptionnel d'exonération des charges pour les jeunes", destiné en particulier à favoriser l'embauche de salariés à "faibles qualifications, jusqu'à 1,6 Smic", a annoncé mardi Emmanuel Macron. Un dispositif "exceptionnel parce qu'il durera un à deux ans, on va l'évaluer", a précisé le chef de l'Etat. Environ 700.000 jeunes sont attendus sur le marché du travail à la rentrée.

Pour aider ces jeunes à s'insérer sur le marché de l'emploi après le choc de la crise sanitaire, Emmanuel Macron a également annoncé la création de "300.000 contrats d'insertion", destinés à ceux "qui n'ont pas réussi à trouver l'entreprise qui leur signe leur contrat d'apprentissage ou leur alternance". En parallèle, "100.000 places supplémentaires en service civique" vont également être créées dans les six mois à venir. Il en existe 140.000 aujourd'hui. "C'est presque un doublement", a souligné Emmanuel Macron lors cet entretien. 

Enfin, le chef de l'État a aussi évoqué l'ouverture de "200.000 places dans des formations qualifiantes supérieures, pour permettre aux jeunes de poursuivre un peu leurs études avec un accompagnement social". Au cours de l'entretien, le chef de l'Etat a par ailleurs fustigé le comportement "irresponsable" de certaines grandes entreprises qui "préfèrent prendre des stagiaires et de la précarité" plutôt que d'embaucher des jeunes en contrat pro ou en alternance. "Nous n'allons pas faire une loi pour interdire les stages (...) parce qu'ils ont aussi leur mérite. On va inciter [les entreprises] par le dialogue", a-t-il promis.


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