Le Sud-Ouest et le Nord sous les eaux : les dégâts des inondations en images

Publié le 1 février 2021 à 19h59, mis à jour le 2 février 2021 à 0h29

Source : JT 20h Semaine

Toute la journée, des pluies très abondantes sont tombées sur le Sud-Ouest et le Nord de la France après un week-end déjà très agité. Ce soir, 20 départements sont donc en vigilance crues ou inondations.

Une forme d'écœurement, c'est sans aucun doute le sentiment partagé ce matin à Tartas. Dans ce village landais, les crues de la Midouze et de l'Adour se succèdent depuis plusieurs mois. "C'est la quatrième depuis le mois. Comme une certaine habitude de ces épisodes, mais là, à l'habitude est venue s'ajouter la lassitude", note un habitant.

Il y est tombé près de 50 mm ce week-end, quinze de plus aujourd'hui. Le pic de la crue est attendu mercredi matin. Ainsi, les communes de Bégaar, un peu plus à l'ouest, comme celle de Bayonne ont en partie les pieds dans l'eau. "En fait, on a des pluies incessantes depuis plusieurs jours qui créent des remontées d'eau un peu partout sur le territoire. Et on a aussi la problématique des cours d'eau, de l'Adour et de la Midouze qui sont des fleuves qui traversent le département des Landes. Elles sont en train de déborder. On est un peu sur tous les fronts dans le département", explique le Lieutenant-colonel Richard Desbieys, officier du groupement Sud-Ouest.

Dans les Hauts-de-France, situation identique à Saint-Remy-du-Nord. Une quinzaine de maisons ont été inondées. Leurs habitants commencent à peine à dénombrer les dégâts. Hier, un homme de 70 ans était repêché sans vie dans la Sambre. Et ces cumuls de pluies n'ont épargné presque aucune région. La Seine sort par endroits de son lit, mais rien d'inquiétant sur l'île de Migneaux à Poissy.

À Paris, le Zouave du pont de l'Alma, a certes les mollets dans l'eau, mais la situation est sous contrôle avec un fleuve à 4m15 de haut. "Quand on arrive à des niveaux de 5m80 comme c'est un peu arrivé en 2018, voire 6 m en 2016, on commence à être dans des situations plus compliquées. À cette heure, situation classique vigilance, mais on se tient prêt au cas où", assure Célia Blauel, adjointe (PEC) à la mairie de Paris, chargée de la Seine.

Jusqu'ici, l'état des cours d'eau et des nappes phréatiques n'est donc pas inquiétant. Bien au contraire pour Vazken Andreassian, directeur de l'unité hydrologique de l'INRAE. "Actuellement, c'est la grande période de recharge des nappes phréatiques. Je sais que ce n'est pas une bonne nouvelle pour certaines personnes qui sont inondées, même si les inondations ne sont pas très importantes, mais c'est une très bonne nouvelle pour les nappes phréatiques", affirme-t-il. D'autant qu'en amont de Paris, les quatre lacs réservoirs qui protègent la capitale ne sont pas saturés.


La rédaction de TF1info

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