ACTION - Greenpeace a déployé ce jeudi 9 juillet, une grande banderole sur la grue surplombant la cathédrale Notre-Dame, à Paris. Une action spectaculaire pour appeler le gouvernement "aux actes" sur la question du changement climatique.
Un appel au gouvernement. C'est ainsi que les militants écologistes de Greenpeace ont justifié leur action de ce jeudi 9 juillet. Vers 6H00, quatre militants de l'ONG de protection de l'environnement sont montés sur la grue attenante à la cathédrale, haute d'environ 80 mètres, et ont tiré une banderole géante "Climat: aux actes !" et la signature "Greenpeace", inscription noire sur fond jaune, sur la grue surplombant la cathédrale. L'un des militants, suspendu dans le vide, a affiché le message "Macron, climat, Notre-Drame" sur une pancarte.
"Avec cette action, Greenpeace s'adresse directement à Emmanuel Macron pour dénoncer son inaction climatique", détaille l'ONG dans un communiqué."Depuis le début de son mandat, le chef de l'État a multiplié les grands discours sur l'écologie mais rechigne toujours à mener une politique qui soit véritablement à la hauteur de l'urgence climatique. Le dernier remaniement gouvernemental est une preuve supplémentaire du manque d'ambition du président sur le front de la défense de l'environnement", estime Greenpeace.
"Quelques jours après un remaniement (...) nous voulons faire entendre à Emmanuel Macron que ses promesses sont inopérantes face aux changements climatiques. Seules des lois encadrant les grandes entreprises, des mesures structurantes à court-terme, une réorientation des politiques publiques existantes et des investissements publics sans précédent permettront d’enrayer la catastrophe climatique", explique Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, dans ce même communiqué. Pour l'organisation, "le volontarisme affiché par le Président de la République avec la Convention citoyenne pour le climat, le Haut conseil pour le climat ou le Conseil de défense écologique camoufle une protection farouche des intérêts des grands pollueurs".
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Quatrième ministre de l'Environnement d'Emmanuel Macron, dire que Barbara Pompili est attendue au tournant par les défenseurs de la transition écologique est un euphémisme. S'ils ont salué son engagement, ils doutent de sa capacité à peser pour faire réellement de l'écologie le "moteur essentiel" de la relance. "Barbara Pompili, on la connaît bien, elle a un vrai engagement écolo, de vraies convictions personnelles", avait commenté Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, à l'annonce de sa nomination.
Mais "on a plus de doutes sur sa capacité à peser au sein de ce gouvernement et sur la place réelle que vont lui faire le Premier ministre et le président", indiquait-il à l'AFP. "On espère qu'elle pourra réussir là où d'autres ont essuyé des revers. Mais ça ne va pas être simple".