MANQUE D'ACTIVITÉ - La journée mondiale consacrée à la lutte contre l’obésité a lieu ce jeudi. À cause de la pandémie, de plus en plus de jeunes se retrouvent dans cette situation.
Aujourd’hui, les jeunes pratiquent de moins en moins d’activité physique à cause de la pandémie qui sévit en ce moment. Il est vrai qu’avec la fermeture des salles de sport, la pratique d’une activité est devenue plus difficile. L’OMS recommande pourtant de pratiquer une heure d’activité physique par jour. En cette période particulière, moins de 10% le font. "On peut perdre parfois l’intérêt de sortir étant donné qu’on ne peut pas voir nos amis", témoigne un jeune, qui se contente donc des réseaux sociaux pour échanger avec eux.
Les jeunes sont assis la plupart du temps, et de plus en plus avec l’âge. Un enfant de 7 ans passe la moitié de sa journée dans cette position statique. Chez les jeunes de 14 ans, cela représente même les trois quarts de leur journée. Ce manque d'activité augmente les risques de diabète et de surpoids.
Des centres qui luttent contre l’obésité des jeunes
Dans le reportage en tête de cet article, l’équipe de TF1 s’est rendue dans un centre qui prend en charge les jeunes atteints de surpoids. Là-bas, ils réapprennent les bases d’un mode de vie plus sain. "On leur apprend à vraiment faire la différence entre activité physique et sport, ou là, il y a une notion de plaisir et l’activité physique qui consiste à aider à faire le ménage, monter les escaliers, aller à l’écoleà vélo…", nous explique Marine Perrot, enseignante en activité physique adaptée.
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Pendant que les jeunes s’activent sur des machines, les parents rencontrent une psychologue qui leur explique comment trouver les bons arguments face aux écrans. "Pour un bon sommeil, qui soit réparateur, c’est pas d’écran avant le coucher", affirme la psychologue.