Mali : la force française Barkhane a neutralisé 33 "terroristes" samedi, annonce Emmanuel Macron

Publié le 21 décembre 2019 à 19h01, mis à jour le 21 décembre 2019 à 19h24

Source : JT 13h WE

OPÉRATION - Les soldats français ont lancé l’assaut samedi contre des groupes djihadistes qui retenaient en otage deux gendarmes maliens, a annoncé le chef de l’Etat français depuis Abidjan, en Côte d’Ivoire.

"Nous avons eu des pertes, nous avons aussi des victoires ce matin grâce à l'engagement de nos soldats", a souligné Emmnanuel Macron. Le chef de l’Etat a annoncé samedi que 33 "terroristes" avaient été "neutralisés" dans la matinée dans la région de Mopti, au centre du Mali, par une opération de la force française Barkhane. Une annonce faite depuis Abidjan, au deuxième jour d'une visite en Côte d'Ivoire.

Au cours de cette opération, les soldats français ont libéré deux gendarmes maliens retenus en otages par les djihadistes et ont fait un prisonnier, a précisé le chef de l'Etat français, devant la communauté française.

Le ministère français des Armées a donné par la suite des précisions sur les circonstances de l’assaut sur son site internet. "Faisant suite à plusieurs renseignements (...) ayant permis d’identifier plusieurs groupes terroristes en train de se rassembler dans cette région, cette opération a été déclenchée contre un important campement installé dans une zone densément boisée", selon le texte.

Plusieurs dizaines de commandos

"Guidé par un drone Reaper, un assaut héliporté a été réalisé de nuit par plusieurs dizaines de commandos appuyés par des hélicoptères Tigre. Les combats se sont poursuivis jusqu’au matin, face à des combattants terroristes retranchés dans des bois difficilement pénétrables".

"Le bilan provisoire de cette opération est de 33 terroristes mis hors de combat, de 4 pick-up saisis dont un équipé d’un canon anti aérien, ainsi que de 4 motos et d’un grand volume d’armement dont des mitrailleuses lourdes", ajoute le texte. L'armée française utilise les expressions "neutralisé" ou "mis hors de combat" sans préciser s'il s'agit de morts ou de prisonniers, mais une source proche de la présidence a indiqué que les "terroristes" avaient été "tués". 

Ces opérations interviennent un peu moins d'un mois après la mort de 13 soldats français dans une collision entre deux hélicoptères pendant une "opération de combat" dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, où la force antidjihadiste française Barkhane mène régulièrement des opérations contre les groupes armés, dont le groupe Etat islamique Grand Sahara (EIGS).


La rédaction de TF1info

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