La hausse du prix des carburants se poursuit : 2 centimes pour l'essence et 1,5 pour le diesel la semaine dernière

Publié le 29 juin 2020 à 18h03, mis à jour le 29 juin 2020 à 18h13
Un automobiliste remplit son réservoir / Photo d'illustration
Un automobiliste remplit son réservoir / Photo d'illustration - Source : iStock

A LA POMPE - Dans le sillage des cours de l'or noir, les prix à la pompe poursuivent leur hausse entamée il y a deux mois. L'essence a ainsi augmenté de plus de 2 centimes en une semaine et le diesel de près de 1,5 centime. Ces évolutions sont notamment liées au retour de la demande après plusieurs mois d'économie tournant au ralenti.

Après huit semaines consécutive de hausse, le litre d'essence est désormais en moyenne 11 centimes plus cher qu'à la toute fin du mois d'avril, son plus bas de l'année (à 1,2296 euro). A la pompe, cela représente 5,5 euros de plus pour remplir un réservoir, selon nos calculs pour un plein de 50 litres. 

Précisément, le super sans plomb 95 s'affichait donc en moyenne à 1,3389 euro la semaine dernière, selon les données hebdomadaires publiées ce lundi par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Une semaine plus tôt, il se vendait encore en moyenne 2,1 centimes de moins (1,3181 euro). Du côté du diesel, une hausse à peine moins marquée se dessine également. Ne cessant d'augmenter depuis six semaines, le carburant le plus vendu en France s'affichait en moyenne à 1,2303 euro la semaine dernière. Il s'est ainsi renchéri d'en moyenne 7,2 centimes depuis mi-mai (son plus bas de l'année à 1,1578 euro) et d'en moyenne 1,4 centime en une semaine (1,2161 euro mi-juin). 

Une phase de hausse se dessine donc après la longue période de repli observée depuis janvier, quand les premiers effets de la crise sanitaire avaient commencé à peser sur l'économie chinoise avant de gagner la planète. Les cours du pétrole, qui influent largement sur les prix à la pompe, montent en effet en flèche ces dernières semaines pour deux principales raisons. D'une part, le besoin reprend pour assurer notamment le transport des marchandises qui sortent de nouveau des usines. D'autre part, certains pays producteurs se sont récemment entendus pour baisser leur production. Or davantage de demande et moins d'offre implique logiquement une augmentation de prix.

Le baril de Brent (159 litres), la référence en Europe, était coté à 41 dollars ce lundi après midi, selon les données du site spécialisé Boursorama.com. C'est deux fois plus que fin avril, quand il était tombé à un niveau extrêmement bas d'à peine 20 dollars.  

À noter que le prix des carburants communiqués par le gouvernement sont des moyennes nationales. Ces données n'empêchent pas chaque station-service d'afficher les tarifs qu'elle souhaite, plus élevés ou plus bas. Pour trouver le pompiste proposant les meilleurs prix à côté de chez vous, LCI vous propose de consulter ici sa carte interactive.  


Laurence VALDÉS

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