SÉCURITÉ ROUTIÈRE – Face au nombre préoccupant de morts sur les routes, l’UE ainsi que d’autres pays ont approuvé un texte visant à généraliser le freinage automatique d’urgence sur les véhicules légers. Détails.
D’après Bruxelles, les systèmes avancés de freinage d’urgence (AEBS) permettraient d’empêcher 1000 décès par an sur les routes européennes. Alors pourquoi ne pas les rendre obligatoires afin d’enrayer la mortalité routière ? Réunis à l’ONU, plusieurs pays (UE, Japon, Russie, Australie) ont approuvé un texte visant à rendre obligatoire le freinage d’urgence automatique en ville pour les voitures et véhicules légers. Texte qui fera loi pour tous les véhicules légers dont les camionnettes et les minibus possédant moins de neuf places.
Pour rappel, cette technologie - déjà utilisée pour les camions et les autobus - permet d’alerter le conducteur en cas de risque de collision. Face à une absence de réaction, l’AEBS prend alors l’initiative de freiner. "Des AEBS sont déjà disponibles pour certaines voitures dans certains pays, mais il n'existait jusqu'à présent aucune exigence technique standard garantissant le bon fonctionnement de ces systèmes", a souligné la Commission économique des Nations unies pour l'Europe (CEE-ONU).
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Le projet de règlement a d’ores et déjà été adopté par le Groupe de travail des véhicules automatisés/autonomes et connectés (GRVA), émanation du Forum mondial pour l'harmonisation des Règlements concernant les véhicules de la CEE-ONU. Il devra encore être formellement ratifié en juin par le Forum. Il sera alors proposé à ses Etats membres dont ne font pas partie la Chine et les Etats-Unis. En cas d’adoption, il deviendra obligatoire avant la fin 2020 exclusivement sur les véhicules neufs.