Kev Adams, l'idole des jeunes... et des moins jeunes ?

Publié le 22 décembre 2014 à 12h24
Kev Adams, l'idole des jeunes... et des moins jeunes ?

CONFESSIONS - Dans un entretien accordé à l'AFP, le jeune comédien soutient une fois de plus qu'il ne veut pas être cantonné à un public adolescent. Il souhaite également prendre ses responsabilités en évitant toute faute de conduite.

Kev Adam, l'humoriste préféré des ados ? Oui, mais pas que. Dans un entretien accordé à l'AFP, le jeune comédien réitère sa volonté de plaire à un public plus large, après l'avoir affirmé haut et fort à Aymeric Caron dans "On n'est pas couché". "Il n'y a qu’à moi qu’on demande ça, n’importe quel humoriste de la jeune génération, on irait pas lui dire : t’en es où dans tes tranches d’âges à peu près?”, lâche-t-il. Kev Adams, de son vrai nom Kevin Smadja, s'est fait connaître alors qu'il était à peine majeur. Il écrit alors son premier spectacle, "The young man show", qui s'adresse forcément aux gens de sa génération. Une étiquette qu'il peine à décoller aujourd'hui. "Je n’ai pas du tout honte d’être l’humoriste des enfants ou des ados, bien au contraire, c’est un public génial, explique-t-il, ce qui m’énerve, c’est d’être réservé pour ces gens-là."

Popularisé grâce à son rôle dans Les Profs (4 millions de spectateurs) et à Soda, diffusé dans un premier temps sur M6 avant de faire les beaux jours de W9, l’acteur n’a plus l’âge de jouer le jouvenceau : la chaîne de la TNT diffuse le 29 décembre un épisode grand format, “Un trop long week-end” , qui sonne le glas de la série. S’il martèle qu'il veut "parler de tout le monde", il reconnaît que son deuxième spectacle "Voilà voilà", est “axé sur les conflits intergénérationnels. Le one-man-show enchaîne comique de situation entre parents et enfants, blagues potaches et numéros musicaux où il parvient à emporter la salle, notamment dans une danse du cerf endiablée.

Il veut montrer l'exemple

L’amuseur junior affirme également à l'AFP avoir "une responsabilité, sans le vouloir": "Jamais je vais aller dire aux jeunes "N’allez pas à l’école, vos parents, vous les emmerdez", jamais, parce que y’a des jeunes qui pourraient prendre ça au sérieux”. "Vous ne me verrez jamais fumer une clope à la télévision ou dans une émission de télé, ou dehors devant des gens qui prennent des photos. Ça fait partie de mes responsabilités." Pas si rebelle, l’icône des jeunes. "On ne peut pas vouloir être connu et puis se dire de toute façon, j’en ai rien à foutre, je vis ma vie comme avant", assène l’humoriste qui compte plus de deux millions de followers sur Twitter.

Trop lisse, trop commercial ? "On me l’a reproché", admet-il, acceptant d’être taxé d'anti-Miley Cyrus. "Je ne veux pas parler sur scène de tous les sujets qui divisent : politique, religion, conflits entre l’Etat et le peuple... c’est plus mon métier", précise celui qui incarnera Aladin au cinéma, à l’automne 2015. Lui, qui se voit comme un "enfulte" a dû surveiller son langage lorsqu’il travaillait sur Soda, qu’il coécrivait et coproduisait, avec les contraintes imposées par le CSA et W9 : "On a tout tenté, insultes, gros mots, on les a poussés à nous faire confiance, dire une fois "putain" à la télé tous les onze épisodes ou parler un peu de cul, c’est pas si grave."


La rédaction de TF1info

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