BUZZ - La chanteuse Lady Gaga est la vedette de "A Star is Born", le film musical de Bradley Cooper présenté ce vendredi à la Mostra de Venise. Aux Etats-Unis, la presse en fait déjà une candidate sérieuse à l’Oscar. Vraiment ?
Ses "Little Monsters" sont à l’affût. Après une escale parisienne où elle a fait une visite éclair au Louvre, l'occasion d'exhiber le premier sac à mains d'Hedi Slimane pour Céline, Lady Gaga est arrivée jeudi à Venise pour l’avant-première du premier film de Bradley Cooper, A star is born.
Blonde platine, vêtue d’une robe moulante noire, une rose à la main, la chanteuse a fait le bonheur des photographes à sa descente de bateau. Fera-t-elle aussi l’unanimité auprès de la critique internationale ?
Aux Etats-Unis, un buzz énorme est né autour de la performance de l’interprète de "Bad Romance" depuis qu’une première bande-annonce a été dévoilée au CinemaCon de Las Vegas, le rendez-vous annuel des exploitants, en avril dernier. Il s’est renforcé en juin lorsque la Warner l’a mise en ligne sur Youtube. Et depuis la fin de l’été, la presse américaine fait de Gaga, de son vrai nom Stefani Germanotta, une candidate sérieuse à l’Oscar de la meilleure actrice.
Si vous avez manqué le début, A star is born est le troisième remake du classique Une étoile est née de William A. Wellman, sorti en 1937. Janet Gaynor y incarnait une jeune actrice qui débarque à Hollywood, et tombe amoureuse d’un acteur de cinéma sur le déclin, interprété par Frederic March.
Après la version Judy Garland en 1954, et la version Barbra Streisand en 1976, celle de 2018 voit Lady Gaga interpréter Ally, une jeune chanteuse repérée par Jackson Maine (Brady Cooper), une star de la country sur le retour. Un couple de cinéma inédit pour un projet qui a connu de multiples rebondissements. Lancé en 2011, c'est Clint Eastwood qui devait le réaliser avec Beyoncé dans le rôle principal !
Jetez un œil - et une oreille - à la bande-annonce et vous comprendrez pourquoi le premier grand rôle au cinéma de Lady Gaga suscite un tel engouement. Loin de sa performance "over the top" dans la série American Horror Story, elle apparaît au naturel, fragile et hésitante. Quasi-méconnaissable à vrai dire… jusqu’à ce qu’elle se mette à chanter.
C’est la promesse d’un grand mélo à l’ancienne, qui semble clairement puiser son inspiration dans la version seventies avec Kris Kristofferson et Barbra Streisand. Au printemps dernier, la rumeur annonçait le film au Festival de Cannes. C’est finalement à la Mostra qu’il fait ses grands débuts ce vendredi, histoire de faire monter le buzz en amont de sa sortie, en France le 3 octobre, puis deux jours plus tard aux Etats-Unis.