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Un jeune garçon. Une vague. Un surf. Et l’une des séquences d’ouverture les plus fortes et poétiques de l’année cinéma. Jusqu’à cet accident de la route, tragique, mortel, choquant, sur le retour de cette parenthèse enchantée. Dès les premières minutes, Katell Quillévéré vous happe dans un tourbillon d’émotions pour ne plus vous lâcher : Simon avait 16 ans et aimait la vie. Mais la camionnette se renverse, le laissant en état de mort cérébrale. Bien qu’anéantis par la douleur, ses parents (Kool Shen et Emmanuelle Seigner) acceptent le don d’organes.
De l’autre côté de la chaîne hospitalière, Claire (Anne Dorval, la maman de Mommy) attend un cœur pour pouvoir revivre : celui de Simon lui reviendra. Et Réparer les vivants de confronter la peine d’une famille en deuil à l’espoir d’une autre, en pleine renaissance. Mais pas de pathos ici : tout est pudique, filmé à bonne distance, sans hystérie ni violons. Les équipes hospitalières, trait d’union entre les deux partis, jouent notamment les sas de décompression, les soupapes, la neutralité. Leur émotion est palpable mais leur sang-froid l’emporte.
La réalisatrice rend hommage à l’abnégation du personnel médical, de l’infirmier coordinateur sensible et méthodique (Tahar Rahim, parfait d’empathie contenue) au chirurgien cardiaque qui transmettra concrètement la vie. Mais, à aucun moment, ce drame clinique ne fait l’apologie du don d’organes : il questionne bien sûr, éveille les consciences sans doute, mais il ne juge pas, ne commande pas, ne manipule pas. Un modèle de finesse, de pudeur et d’émotion qui, s’il ne répare pas votre cœur, le fera invariablement vibrer.
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