"Downsizing" : Matt Damon mesure désormais 12 centimètres

Publié le 3 novembre 2017 à 10h20, mis à jour le 19 décembre 2017 à 16h14
"Downsizing" : Matt Damon mesure désormais 12 centimètres

PREVIEW - Matt Damon et Kristen Wiig forment un couple qui souhaite rapetisser dans "Downsizing", une "comédie science-fictionnelle" signée Alexander Payne, réalisateur à qui l'on doit entre autres "Sideways" et "Nebraska". Les premières images font envie. On verra le résultat en salles le 10 janvier prochain.

Chérie, j'ai rétréchi les humains ! Après Monsieur Schmidt, Sideways ou The Descendants, le réalisateur Alexander Payne revient avec Downsizing. Attendu sur les écrans le 10 janvier prochain, le film, porté par Matt Damon, Kristen Wiig, Laura Dern, Christoph Waltz, Neil Patrick Harris et Jason Sudeikis, se dévoile dans une bande-annonce aussi belle que fascinante où l'humanité doit se préparer à la miniaturisation. 

De quoi ça parle ?

Pour lutter contre la surpopulation, des scientifiques mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm (le "downsizing").  Chacun réalise que réduire sa taille est surtout une formidable occasion d’augmenter de façon considérable son niveau de vie. Cette promesse d’un avenir meilleur décide Paul Safranek (Matt Damon) et sa femme (Kristen Wiig) à abandonner le stress de leur quotidien, pour se lancer dans une aventure qui changera leur vie pour toujours.

Pourquoi on l'attend

Quatre ans après Nebraska, Alexander Payne devrait signer un retour remarqué, et remarquable, avec ce long métrage futuriste lorgnant vers les univers de Spike Jonze (Her avec Joaquin Phoenix) et Michel Gondry (Eternal Sunshine of the Spotless Mind avec Jim Carrey et Kate Winslet). Outre le casting, il y a aussi et surtout le beau défi d'un auteur qui se réinvente à chaque film.

Depuis L'Arriviste (2000), on connaît la prédilection du réalisateur Alexander Payne pour les personnages en quête d'eux-mêmes. La force de son cinéma, c'est justement de transfigurer ces personnages pour en faire des héros presque malgré eux. 

Avec Sideways, son hit, formidable road-movie à la fois euphorisant et dépressif qui propulsait Paul Giamatti au firmament des stars, son regard est devenu moins caustique, moins misanthrope, et donc plus empathique. On a pu le voir dans ses films suivants, The Descendants avec George Clooney veuf dans un Hawaï anti-glamour avec son ciel bas, ses plages désertes et ses palmiers défraichis et Nebraska, road-movie en noir et blanc avec un incroyable Bruce Dern. 

Peu étonnant donc que ce dernier long métrage, gonflé dans son sujet et intrigant dans sa forme, se situe à des années lumière du très misanthrope Monsieur Schmidt (2002) avec Jack Nicholson. De la science-fiction, certes, mais on n'est pas chez Michael Bay : il y a là la promesse de placer l'absurde, l'humain et l'émotion au premier rang. Et ce sera beau. 


Romain LE VERN

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