Assurance obsèques : les conseils du gendarme du secteur pour éviter les pièges

L. V.
Publié le 29 octobre 2019 à 18h37
Assurance obsèques : les conseils du gendarme du secteur pour éviter les pièges

FLOU - Contrats d'assurance obsèques "pas tous appropriés", "ensemble des frais prélevés"... le gendarme du secteur des assurances souhaite que la "qualité du conseil délivré" par les professionnels progresse. Afin d'éclairer le choix des souscripteurs potentiels, il rappelle les bons réflexes à adopter.

Régulièrement critiqués par les associations de consommateurs, les contrats d'assurance obsèques ont été scrutés par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), notamment chargée de réguler le secteur de l'assurance. Constatant l'existence de lacunes en matière de conseil de la part des  professionnels, cet organisme adossé à la Banque de France appelle à la vigilance les particuliers qui souhaiteraient souscrire à ce type de contrat. 

L'ACPR pointe en effet, dans un communiqué publié ce lundi 28 octobre, les difficultés auxquelles les souscripteurs potentiels peuvent faire face. À commencer par l'existence d'une grande variété de contrats "qui ne sont pas tous appropriés selon l'âge et les besoins des consommateurs". Afin d'éclairer les intéressés dans leurs choix, le gendarme du secteur a également dressé la liste des bons réflexes à adopter en fonction de leur situation personnelle :

• La périodicité et la durée de versement des cotisations, compte tenu notamment de l’âge de l’assuré et du montant du capital qu’il souhaite constituer 

• La valeur du capital garanti à la souscription, qui peut être inférieure au coût des obsèques le moment venu 

• L’ensemble des frais prélevés tout au long de la vie du contrat 

• La possibilité et les conditions de rachat des sommes versées 

• L’existence d’un délai de carence (en cas de décès de l’assuré avant la fin de ce délai - maximum un an après la signature du contrat- le capital ne sera pas versé) 

• La durée de la couverture : certains contrats ne couvrent l’assuré que si le décès survient avant le terme du contrat. Au-delà, les primes versées sont perdues 

• La rédaction de la clause bénéficiaire

4,5 millions de contrats souscrits en 2017

Bien plus sévère, 60 millions de consommateurs fustigeait des "placements ruineux" dans un hors-série publié en septembre. Pour cette enquête,  dont les conclusions sont accessibles en ligne, l'association avait comparé onze contrats proposés par les principaux acteurs du marché. Ces assurances destinées à couvrir en partie ou entièrement le coût des funérailles rencontrent néanmoins le succès : 4,5 millions de Français en avaient en effet souscrit une en 2017.


L. V.

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