Contrôle technique : pourquoi on risque de payer plus cher dès l'an prochain

Publié le 30 juillet 2017 à 8h34
Contrôle technique : pourquoi on risque de payer plus cher dès l'an prochain

PRIX - Une directive européenne va renforcer le contrôle technique en 2018. Ce qui laisse présager une hausse des prix pour cette opération qui va durer plus longtemps et exigera une meilleure qualification.

Plus complet donc plus cher : c'est ce qui pourrait arriver aux contrôles techniques l'an prochain. Une directive européenne de 2014 prévoit en effet que le nombre de points de contrôle passe à plus de 400 contre 124 actuellement au plus tard le 20 mai 2018.

"Il y aura beaucoup plus de points soumis à contre-visite, on va passer beaucoup plus de temps" sur chaque contrôle, explique à l'AFP un  responsable de la fédération nationale de l'artisanat automobile (FNAA).  L'objectif est de tout inspecter, "des appuie-têtes aux accoudoirs en passant par les rétroviseurs intérieurs", précisent nos confrères d'Europe 1

Tarif moyen de 65 euros actuellement

Les contre-visites devraient aussi être plus onéreuses car elles seront plus fréquentes et plus longues, ajoute Le Parisien, précisant que par exemple un lave-glace qui ne fonctionne pas ou un témoin d'airbag qui ne s'allume pas nécessiteront de revenir avec le véhicule réparé dans les 24 heures. 

 

Le tarif actuel, à 65 euros en moyenne pour un véhicule léger dans les 6500 centres de contrôle technique, pourrait ainsi augmenter. Même si ce n'est pas une certitude dans la mesure où ces centres sont "des entreprises artisanales" qui appliquent des "tarifs libres", comme le souligne le responsable de la FNAA.

Il n'empêche que plusieurs facteurs sont, selon lui, susceptibles de provoquer l'inflation de leurs tarifs : outre la durée plus longue des contrôles, les contrôleurs vont avoir plus de responsabilités et seront davantage qualifiés. A partir de la directive européenne, l’agrément de contrôleur automobile ne sera accordé qu'à partir d'un diplôme de niveau Bac Pro alors qu'un niveau CAP suffisait jusqu’ici.


Laurence VALDÉS

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