Il arrive aussi que leurs prix baissent : les carburants moins chers que la semaine dernière

Publié le 23 octobre 2018 à 11h06, mis à jour le 23 octobre 2018 à 15h00
Il arrive aussi que leurs prix baissent : les carburants moins chers que la semaine dernière

BONNE NOUVELLE - Moins un centime pour le litre de diesel et moins 2 centimes pour celui du SP95 : le prix moyen des carburants a baissé la semaine dernière, selon les chiffres publiés ce lundi par le gouvernement. La progression des stocks américains de pétrole a calmé les inquiétudes concernant une possible limitation de l'offre en raison de l'embargo iranien, qui prendra effet le 4 novembre.

Que ce soit à la hausse ou à la baisse, l'évolution des cours du pétrole se répercute sur les prix à la pompe. Même si les automobilistes ont tendance à davantage remarquer quand le plein leur coûte plus cher, il faut bien reconnaître qu'il arrive aussi que la facture baisse d'une semaine sur l'autre. Selon les moyennes hebdomadaires publiées ce lundi 23 octobre par le ministère de la Transition écologique et solidaire, les prix des carburants ont ainsi bel et bien reculé la semaine dernière. 

En détails, le litre de diesel s'affichait à 1,5225 euro en moyenne, soit 1,06 centime de moins que la semaine précédente. Le litre d'essence sans plomb 95 se vendait quant à lui à 1,5555 euro en moyenne, soit 1,80 centime de moins sur une semaine. Le super contenant jusqu'à 10% d'éthanol (SP95-E10) coûtait pour sa part 1,5304 euro en moyenne, en recul de 1,70 centime sur une semaine. Enfin, l'essence sans plomb 98 (SP98) s'est vendue à 1,6231 euro en moyenne, soit 1,51 centime de moins en une semaine. 

L'explication de cette baisse : les cours du pétrole, d'une grande volatilité, ont reflué la semaine dernière après des hausses marquées au début du mois d'octobre. Les récentes inquiétudes concernant une possible baisse de l'offre de brut liée à la situation internationale se sont notamment atténuées. D'un côté, l'approche de l'embargo américain sur les exportations iraniennes (à compter du 4 novembre) a bien créé une tension anticipée sur les prix. Mais de l'autre, la forte progression des stocks américains a rassuré. Sans oublier que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dispose  a priori d'une marge de manœuvre pour maintenir le marché à l'équilibre, comme l'indiquait à LCI, dans un précédent article, un économiste de l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles.

En outre, les prix des carburants varient aussi en fonction du taux de change euro-dollar et de l'évolution des taxes. 


Laurence VALDÉS

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