Job d’été : les clés de la réussite

Publié le 20 mai 2014 à 22h42
Job d’été : les clés de la réussite

Il n’est pas trop tard pour décrocher un job d’été. De nombreux postes restent à pourvoir. Avant de vous lancer, lisez nos conseils.

Cibler sa recherche
Se décider à la dernière minute n’est pas un handicap. De plus en plus d’entreprises préfèrent ajuster leurs besoins juste avant l’été. Mais décrocher un job d’été nécessite d’abord une motivation personnelle forte. Soyez sincère sur vos envies et vos besoins, vos capacités et votre savoir-faire. Les secteurs qui recrutent le plus : l’hôtellerie, la restauration, la vente et le commerce, l’animation, l’agriculture et le tertiaire. Jusqu’à vendredi, le forum en ligne « emploi et diversité » JeunesJob propose aux bacheliers des ateliers et rendez-vous virtuels avec des exposants et recruteurs (www.jeunesjob.com). Outre le CIDJ (www.jcomjeune.com), les Centres régionaux d’information jeunesse (CRIJ) recensent toutes les offres locales d’emploi saisonnier. Sans oublier les sites spécialisés : l’espace job saisonnier du site www.anefa-emploi.org regroupe plus de 300 annonces de jobs agricoles.

Garder un œil sur ses droits
Un job d’été est avant tout un CDD comme un autre, soumis au droit du travail. Egalement baptisé « CDD Saison », ce type de contrat ne prévoit pas de prime de précarité, l’objectif étant pour l’étudiant d’obtenir une première expérience de travail pour financer ses études ou mettre de l’argent de côté. Pour sa part, l’employeur peut compter sur un salarié ponctuel pour l’épauler pendant la saison touristique. Une brève promesse d’embauche écrite peut éviter des déconvenues. Le contrat, obligatoire, doit vous être remis au plus tard dans les 48 heures suivant votre prise de fonction. Le job d’été, s’il est ouvert aux jeunes dès 14 ans, interdit aux mineurs toute heure supplémentaire, ainsi que le travail de nuit, dans un débit de boisson ou dans le bâtiment.

Etre vigilant sur le salaire
Le salaire doit être au moins égal au Smic (9,53 euros brutsde l’heure, soit 1445,42 euros mensuels). La durée légale du travail est de 35 heures par semaine. Au-delà, toute heure supplémentaire doit être payée. Sachez aussi que la convention collective des hôtels, cafés et restaurants – grands pourvoyeurs de jobs d’été – prévoit une majoration de salaire de 10 % de l’heure entre 36 et 39 heures hebdomadaires et de 20 % au-delà (le plafond légal maximum étant fixé à 48 heures hebdomadaires). Enfin, c’est une évidence : un job d’été doit faire l’objet d’une fiche de paie. Gardez bien ces bulletins, ils vous seront nécessaires pour faire valoir vos droits. Ces salaires sont exonérés d’impôts pour les moins de 26 ans. Notez qu’à partir du 1er juillet, un job à mi-temps devra comprendre au moins 24 heures de travail hebdomadaires.
 


La rédaction de TF1info

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