Ces épiceries 100% en ligne cassent les prix du bio : une vraie bonne affaire ?

ALIMENTATION - Aujourd’hui, manger bio n’est plus forcément un luxe, la preuve avec des épiceries en ligne qui cassent les prix. Mais que valent leur produits ?
De jeunes épiceries bio en ligne affichent des prix de 20% à 50% moins élevés que la concurrence. Mais comment font ces startups pour proposer de telles réductions ? Tout est fait pour tirer les prix vers le bas. Il n’y a pas de magasin en dur, puisque l'achat se passe en ligne. Cela évite d'avoir à payer de multiples loyers.
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Impact positif
Les épiceries proposent aussi un petit nombre de références : 3000 par exemple chez La Fourche contre 10.000 habituellement dans un magasin bio. "On va concentrer nos achats sur ces quelques références et du coup bénéficier d’un effet volume, ce qui fait qu’on a des prix qui sont plus intéressants", explique Lucas Lefebvre, cofondateur de ce magasin bio en ligne.
Un abonnement annuel amorti par les prix réduits
La seule obligation est de souscrire à un abonnement qui coûte 70 euros par an. Le site assure que l’adhésion est rentabilisée à partir de deux commandes. "Ces tarifs-là, on arrive à les obtenir notamment grâce à ce système d’adhésion qui nous permet d’éviter de faire de la publicité qui peut représenter jusqu’à 20% du prix d’un produit sur internet", poursuit-il.
Mais avec ces prix réduits, la certification bio et la qualité sont-elles garanties ? Certaines entreprises proposent leur propre marque. La plateforme Azidomi a par exemple créé son chocolat, qu’elle vend à moins de 2 euros la tablette. Tout est contrôlé en direct chez le producteur, qui gère l’origine de la récolte de cacao et l’étiquetage. Cela permet d'éviter d'avoir recours à un "fournisseur qui prend souvent une très grosse marge parce qu’il doit couvrir ses coûts de logistique. Les grossistes aussi ont été totalement supprimés", explique Emna Everard, cofondatrice de cette enseigne.
Bientôt des produits frais proposés ?
Trois plateformes d’épiceries bio en ligne se sont développées en France ces quatre dernières années. Si elles restent ultra compétitives, elles n’ont pas que des avantages. "Leur gros point faible est de ne pas avoir de produits frais, ce qui va obliger le consommateur à faire ses courses dans plusieurs endroits différents", affirme Daniel Ducrocq, directeur du service distribution du panéliste Nielsen, en France.
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Malgré cette limite, les plateformes ont vu leur nombre d'abonnés doubler. Chacune rassemble plus de 20.000 adhérents. Le site Aurore Market envisage, quant à lui, de tenter l’aventure en lançant une gamme de produits frais, livrés en un peu plus de 24 heures. Peut-être que d’autres plateformes lui emboîteront le pas.
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