VIDÉO - Cher réveillon : pourquoi les prix des produits de fête flambent-ils cette année ?

V. Fauroux - TF1 | Reportage P. Gallaccio, T. Leproux, P. Lormant
Publié le 23 décembre 2021 à 10h12, mis à jour le 23 décembre 2021 à 10h28

Source : JT 20h Semaine

CHER RÉVEILLON - Derniers jours pour acheter les produits de fête qui garniront la table de Noël. Mais attention, la facture pourrait être un peu plus élevée que les années précédentes. Explications...

Huîtres, homard, chapon... A quelques heures du réveillon, votre liste de courses en poche, il ne vous reste plus qu'à aller acheter les produits qui trôneront sur votre table. Mais cette année, la facture du menu risque d'être salée. Commençons par l'entrée, avec notamment les fruits de mer. "Le tourteau vivant a pris à peu près 20 à 30% cette année, la langouste entre 40 et 60% d'augmentation. Tandis que la palourde de pêche a pris plus de 50% d'augmentation", indique un poissonnier dans le reportage de TF1 en tête de cet article.

Quant au homard de l'ile de Sein, qui coûtait 98 euros l'année dernière, il vaut aujourd'hui 140 euros ! En guise d'explication, Gino Catena, le directeur général du groupe Avigros, qui est implanté au cœur du Marché de Rungis, souligne que "la pêche n'a pas été prolifique comme elle a été". "Et avec le mauvais temps, on a eu des quantités extrêmement réduites", précise-t-il. Ajouter à cela le Brexit, l'augmentation des coûts du transport de marchandises. Résultat, les prix flambent. Seule bonne nouvelle, les huîtres ne coûtent pas plus cher cette année.

Hausse du prix des matières premières

Passons maintenant au plat de résistance avec la volaille. Au Marché de Rungis, le constat est vide fait : "On subit la hausse imposée par nos fournisseurs, et on est dans la misère", déclare un volailler. Les dindes, poulardes, ou encore chapons sont concernés. Impossible de faire autrement que de répercuter les prix sur les consommateurs. "Nous avons payés entre 8 et 10% plus cher les produits toute l'année", poursuit Gino Catena. En cause notamment l'augmentation du prix des céréales.

La hausse du prix des matières premières touche aussi les desserts de fête. Une bûche de Noël pour quatre personnes coûtait par exemple 22 euros l'an dernier. Désormais, elle est de 24 euros. Clément Buisson, gérant d'une boulangerie parisienne, met en cause différentes hausses des coûts. "Le beurre a pris 30%, la farine a pris également 15% et l'énergie - gaz et électricité - 15% aussi. On est 30 salariés aujourd'hui et on ne peut pas se permettre d'avoir des marges qui varient trop. Du coup, on est obligé d'augmenter les prix", assure-t-il.

Seule consolation, le champagne, incontournable sur les tables des Français à Noël et au jour de l'An, ne devrait pas voir ses prix augmenter cette année. Encore faut-il le consommer avec modération. 


V. Fauroux - TF1 | Reportage P. Gallaccio, T. Leproux, P. Lormant

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