VIDÉO - Cinquième vague de Covid-19: annulations en cascade chez les traiteurs

M.G | TF1 | Reportage M.GIRAUD, R.HELLEC, N.HESSE, S.GERCHE
Publié le 30 novembre 2021 à 10h03

Source : JT 13h Semaine

TOUCHES DE PLEIN FOUET - La reprise de l’épidémie de Covid-19 en France et la mise en place nouveaux protocoles sanitaires inquiètent. Conséquence directe, les traiteurs font face à de nombreuses annulations.

C'est un sérieux coup dur. Alors que les traiteurs comptaient sur la période des fêtes pour rattraper deux années gâchées par la crise du Covid-19, la récente reprise épidémique pourrait bien (une nouvelle fois) rebattre les cartes pour la profession. Les réservations faites sur le mois de décembre sont, en effet, annulées les unes après les autres. Les demandes de devis sont, elles, au point mort.

C'est un événement que le traiteur "le Carré des délices" préparait depuis des mois : près de 3000 personnes à nourrir dans cinq villes différentes. Mais la semaine dernière, l'un de ses clients a fait machine arrière, ne voulant prendre aucun risque sanitaire. "Du jour au lendemain, j'ai été obligé d'annuler les commandes. C'est un petit peu dommage pour nous", confie Sébastien Grandbarbe, chef de cuisine. C'est "près de 40% de notre activité qui a disparu depuis les annonces du gouvernement", se désole de son côté le dirigeant de l'établissement, Sébastien Payen, dans le reportage de TF1 en tête de cet article.

"Les entreprises craignent le virus"

Depuis quelques semaines, mairies et entreprises annulent leur commande face au danger d'une potentielle nouvelle vague épidémique. Si aucune jauge ni aucune restriction gouvernementale n'a été annoncée, l'inquiétude se fait de plus en plus forte. Une situation d'autant plus difficile à vivre pour les traiteurs que la majorité des congrès ou des repas ont lieu à cette période de l'année. "Les entreprises craignent le virus. Elles n’ont pas envie d’avoir une mauvaise réputation s’il devait y avoir un cluster qui devait se former", analyse Mélanie Le Moignic, responsable commerciale de l’Auberge du pays de Retz (Loire-Atlantique). 

Ce climat d'incertitude mine de nombreux professionnels du secteur, qui effectuent normalement une large partie de leur chiffre d'affaires au cours du mois de décembre. "Sur décembre, si on continue comme ça, on va perdre 60% de notre chiffre d'affaires. Alors que le mois de décembre, sur une année normale, c'est 20% de notre chiffre d'affaires à l'année. Donc c'est un peu flippant", déplore ainsi auprès de France Bleu, David Ciré, traiteur depuis 12 ans dans la région de Metz.


M.G | TF1 | Reportage M.GIRAUD, R.HELLEC, N.HESSE, S.GERCHE

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