A Rio, les Argentins ont déjà dépensé près de 40 millions d'euros

Publié le 22 juin 2014 à 19h22
A Rio, les Argentins ont déjà dépensé près de 40 millions d'euros

ECONOMIE – Chacun des 50.000 fans argentins venus à Rio de Janeiro a versé 735 euros à l'économie locale. Le secrétaire brésilien au tourisme critique néanmoins les services de la FIFA à l'intérieur du stade Maracanã lors du match opposant l'Argentine à la Bosnie-Herzégovine, dimanche dernier.

L'invasion d'Argentins venus à Rio assister aux débuts de l'équipe emmenée par Lionel Messi a été particulièrement bénéfique pour l'économie. Selon le secrétariat brésilien au Tourisme, approximativement 50.000 supporters étaient dans la mégalopole brésilienne dimanche dernier pour voir le match entre leur équipe et la Bosnie-Herzégovine ( 2-1 ). Chacun d'eux aurait dépensé en moyenne 735 euros.

Les cafétérias de la Fifa à la peine

Le Secrétaire au Tourisme de l'Etat de Rio, Claudio Magnavita, a déclaré que le pays avait déjà engrangé 37 millions d'euros depuis le début de la Coupe du monde, en considérant le coût moyen des transferts, l'hébergement et la nourriture. Claudio Magnavita a en outre raconté avoir effectué le trajet emprunté par un Argentin depuis l'aéroport Santos Dumont de Rio vers le stade Maracanã dimanche dernier, en empruntant les transports en commun et revêtu d'un maillot Argentin.

Selon lui, tout s'est bien passé, que ce soit dans le bus, le métro où au cours du chemin parcouru à pieds. Cependant, un problème est intervenu au stade au niveau de l'organisation des cafétérias gérées par la Fifa. Il y avait une pénurie de nourriture, a constaté le Secrétaire d'Etat. Plusieurs restaurants n'étaient pas préparés à accueillir autant de monde, notamment concernant les fours électriques. Un problème technique qui a obligé une équipe de l’Inspection de l'hygiène carioca à vérifier que des aliments non empaquetés ne soient pas vendus, a indiqué Claudio Magnavita. Selon le ministère du Tourisme brésilien, 600.000 étrangers doivent voyager à travers le pays d'ici la fin de l'événement.


La rédaction de TF1info

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