Coupe du monde : cette fois, Van Gaal a fait flop

Publié le 10 juillet 2014 à 9h42
Coupe du monde : cette fois, Van Gaal a fait flop

MONDIAL 2014 - Elevé au rang de génie après son coup de poker du gardien remplaçant en quart de finale, le sélectionneur des Pays-Bas n'a pas retenté le coup en demi-finale mercredi. Car il n'avait plus de remplacement à disposition. Un échec vraiment cuisant.

C'était LE coup de maître. Celui qui vous fait gagner un match. Et, en plus, de manière spectaculaire. Samedi, en quart de finale de la Coupe du monde, le sélectionneur néerlandais Louis van Gaal, voyant les tirs au but se profiler quelques secondes plus tard, faisait le pari de sortir son gardien titulaire, Jasper Cillessen, au profit du remplaçant, Tim Krul. Pari plus que gagnant puisque le portier de Newcastle stoppait deux tentatives costariciennes et envoyait les siens en demi. Mais ça, c'était avant.

Mercredi soir, en demi-finale, la situation s'est présentée à nouveau, au moins aussi prévisible, pour départager les deux équipes après une rencontre tactique et cadenassée. Cette fois, Krul est resté dans sa niche, sur le banc. La raison ? Louis van Gaal, son sélectionneur, avait déjà effectué les trois remplacements dont il dispose. ''Si j'avais eu l'opportunité de remplacer le gardien, je l'aurais fait'', a avoué le technicien, avant de justifier ses changements. ''J'ai remplacé Martins Indi car il avait été averti et n'était pas dans son match. Puis De Jong qui revenait de blessure et ne pouvait pas tenir tout le match. Et enfin Van Persie était à bout de force, je n'avais d'autre choix que de le remplacer.''

Quand Van Gaal apprenait à arrêter les penaltys à Romero

Et voilà le futur entraîneur de Manchester United pris à son propre piège. Entre, d'un côté, un Jasper Cillessen contraint de rester dans les poteaux avec la pression de faire aussi bien que son prédécesseur, sauf qu'il n'a pas réussi une seule parade. Et, de l'autre, des Argentins tout heureux de voir que l'habituel crack des penaltys reste sur le banc de force. D'où un rapport mental totalement renversé en faveur de l'Albiceleste, quand les Orange semblaient en position de force au départ. Ce qui explique en grande partie la série victorieuse des Sud-Américains (4 à 2).

Comble du manque de réussite, celui qui a brillé pendant la séance est Sergio Romero, le portier argentin qui avait débarqué en Europe en 2007, à Alkmaar (Pays-Bas), alors sous les ordres de Van Gaal. ''A l'AZ, je lui avais appris comment arrêter les tirs au but, a lâché le Néerlandais, un brin dépité. Alors oui, c'est difficile.'' Il peut toujours se consoler en se disant que c'est un peu grâce à lui que l'Argentine est en finale.


La rédaction de TF1info

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