Coupe du monde : cinq choses à savoir sur Sergio Romero, le héros argentin

Publié le 10 juillet 2014 à 15h15
Coupe du monde : cinq choses à savoir sur Sergio Romero, le héros argentin

MONDIAL 2014 - Depuis mercredi soir, il est le symbole de l'Argentine qui gagne. Le gardien de but Sergio Romero a repoussé deux tirs aux buts bataves, en demi-finale, devenant ainsi un héros national. Voilà cinq choses à savoir cette nouvelle star.

Un ''chiquito'' pointé à 1,92 m
Depuis son plus jeune âge, Sergio Romero se fait surnommer ''El Chiquito'', ce qui signifie ''le petit garçon'', car il est le plus petit de la fratrie. Ses deux frères, Diego et Fernando, optent même pour le basketball quand lui choisit le football. Depuis, Romero a bien grandi et mesure aujourd'hui 1,92 mètre. Ce qui ne lui a pas enlevé pour autant son surnom de ''Chiquito''.

Van Gaal lui a tout appris
A la fin de la rencontre, le gardien héros a tenu à remercier… Louis van Gaal, le sélectionneur des Pays-Bas, qu'il venait d'éliminer avec ses deux arrêts. Chambrage ? Absolument pas. En réalité, les deux hommes se connaissent depuis 2007 et l'arrivée du joueur à l'AZ Alkmaar, aux Pays-Bas, club entraîné par le technicien à l'époque.'''Il a tellement compté pour moi, a raconté le gardien. Il avait participé à mon intégration car il parle espagnol alors que je ne parle pas néerlandais. En dehors du terrain, il avait été très important pour moi.'' Surtout, il lui avait également enseigné quelques ficelles pour… les penaltys ! ''Je lui avais appris comment les arrêter, alors oui, c'est difficile'', a pesté LVG mercredi.

Pas un spécialiste du penalty
Un peu comme Tim Krul avec les Pays-Bas après le quart de finale, Sergio Romero vient de se bâtir une réputation de spécialiste des tirs au but. Alors qu'il n'en est pas du tout un. En 2011, alors que l'Argentine dispute à domicile la Copa América, elle se fait éliminer dès les quarts de finale par l'Uruguay, aux tirs au but : 5 à 4. Avec aucun arrêt pour Romero. Et beaucoup de regrets pour le gardien. Aujourd'hui, il est pourtant rebaptisé ''la manchette de Dieu'' par la presse de son pays. Le sens de la mesure des Argentins.

Comment il est devenu un héros
Mais alors, comment expliquer cette série extraordinaire et ses deux arrêts en quatre tirs ? Par le petit mot qu'il regardait avant chaque tir, diront certains. Sauf que celui-ni n'était absolument pas une antisèche, avec les tirs préférentiels des Néerlandais, a promis le joueur. ''Juste une phrase pour me motiver pour me sentir plus fort'', a-t-il souri. On n'est pas obligé de le croire. Ce qui est certain, en revanche, c'est que Javier Mascherano, ''El Jefecito'' (le petit chef), est venu lui causer les yeux dans les yeux juste avant la série. Avec ces mots : ''Ce soir, tu vas devenir un héros.'' Grisant.

2014, l'année ''la plus difficile de sa carrière''
Il l'a avoué lui-même après le match : ''Sabella (le sélectionneur, ndlr), le corps médical et mes coéquipiers m'ont aidé durant l'année la plus difficile de ma carrière.'' Arrivé en prêt à Monaco l'été dernier, l'Argentin n'a jamais eu l'occasion de s'imposer au cours d'une saison où il aura disputé 9 matches, dont 3 de Ligue 1 à peine. Le club de la Principauté n'a pas levé l'option d'achat et Romero a été aussitôt placé sur la liste des joueurs à vendre de la Sampdoria de Gênes. Sa cote augmentera encore davantage s'il est champion du monde.


La rédaction de TF1info

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