DEGATS - Non loin des Champs Elysées, un café qui a retransmis la finale de la Coupe du Monde a subi d’importants dégâts matériels. Ce lundi matin, son patron, contacté par LCI, regrette amèrement de ne pas avoir baissé le rideau pendant le match.
Chaises envolées, tables au sol, poubelles en travers de la rue et débris de verre dans le caniveau : au coup de sifflet final marquant la victoire des Bleus, dimanche 15 juillet, la foule amassée aux abords de la Villa Sophia - un café donnant sur l’avenue Marceau - s’est empressée de rejoindre les Champs Elysées… laissant entrevoir l’état des terrasses avoisinantes. Sur le trottoir d'en face, deux voitures restées garées là ont le pare brise défoncé.
Ce lundi matin, alors que la plus belle avenue du monde se réveille au son des machines d’entretien et de déblayage, Benoît Trocellier, patron de la Villa Sophia et du bar Le Marceau fait ses comptes. Nous l’avons appelé :
Dans quel état avez-vous retrouvé votre café après le match ?
"On a eu beaucoup de dégâts, des chaises, des tables et des vitres cassées. Toutes les consommations vendues ne réussiront peut-être pas à compenser les pertes matérielles. Au début du match ça se passait très bien, c’était impeccable. Et puis ensuite il y a eu des incivilités et c’est devenu affreux…
Regrettez-vous d’être resté ouvert ?
Ah oui, si j’avais su, on aurait tout fermé. Mais pour les autres matchs ça s'était très bien passé donc je n'ai pas réfléchi… En fait, je n’aurais pas dû retransmettre le match sur la télévision, parce que tous les gens dans la rue cherchaient où voir le match. On a fait une connerie je m'en mords les doigts.
Allez-vous faire appel à l’assurance ?
Je vais essayer, oui. Elle me remboursera peut-être une table ou une chaise cassée, mais le gros problème, c’est que tout mon mobilier a pris dix ans d’un coup. Et ça, l’assurance ne peut pas le rembourser.