Équateur-France "n'est pas un match sans pression", insiste Deschamps

Publié le 25 juin 2014 à 11h26
Équateur-France "n'est pas un match sans pression", insiste Deschamps

COUPE DU MONDE 2014 - Dans la phase de poules d'une grande compétition internationale, le troisième et dernier match (avant, si tout va bien, la phase à élimination directe) est toujours très particulier. Soit l'enjeu lui confère une intensité vertigineuse, soit il permet au contraire, en cas de qualification déjà acquise, de faire souffler les cadres et donner du temps de jeu aux "coiffeurs". C'est de la quête d'un juste milieu que dépendra le résultat du match de ce mercredi soir.

Les conférences de presse de veille de match sont comme une vieille routine. Un Hugo Lloris transmettant son propre ennui puis des phrases toutes faites de Didier Deschamps, emballez, c'est pesé. Sauf que mardi soir, lors de celle préalable au dernier match de la poule E, Équateur-France, le staff des Bleus nous a gratifié d'une stupéfiante surprise : Yohan Cabaye, suspendu, a accompagné Didier Deschamps sur l'estrade et tous les journalistes français présents dans l'auditorium du stade Maracana de Rio se sont regardés éberlués... Non seulement il se passe enfin quelque chose, mais quelque chose de complètement incompréhensible !

À chose inhabituelle, prise de parole inhabituelle : c'est l'attaché de presse de la Fédération française de football (FFF), Philippe Tournon, qui s'est exprimé le premier. "Comme vous le savez, nous avons dû nous entraîner au stade Joao Havelange pour préserver la pelouse du Maracana. C'est un circuit très long : 40 minutes de l'hôtel à ce terrain, puis 40 minutes pour arriver ici, a-t-il expliqué. Nous nous sommes dit qu'il n'était pas sérieux d'imposer cela à un titulaire. Voilà pourquoi Yohan est ici." Et voilà pour le folklore.

Deschamps : "Il ne faut surtout pas banaliser un match de Coupe du monde"

Pour le reste, cette équipe de France va tellement bien qu'il devient de plus en plus difficile de parler de quoi que ce soit qui n'a pas déjà été évoqué. Restait la singularité de ce 3e match, à l'enjeu relatif pour des Bleus pouvant conserver leur première place même avec une courte défaite. "C'est très important de conserver notre état d'esprit, celui que nous avons depuis le début, a calmement répondu Cabaye à metronews. On s'est bien entraîné et je peux vous dire que tout le monde est totalement concentré et déterminé à gagner cette rencontre."

"Nous nous sommes préparés de la même façon, avec la même application. Il n'y a aucune différence, nous a, pour sa part, assuré Didier Deschamps, quand on a voulu savoir s'il avait dû adapter son approche et son discours à une telle situation. La qualification doit passer par un bon match de notre part. Ne croyez pas que c'est un match sans pression : c'est un match de Coupe du monde. Il ne faut surtout pas banaliser cela. Nous devons maintenir ce que nous avons fait de bien." Sous peine de risquer de freiner la belle dynamique. Un enjeu, un vrai.


La rédaction de TF1info

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