France-Nigeria : maintenant, c'est marche ou crève

Publié le 29 juin 2014 à 21h52
France-Nigeria : maintenant, c'est marche ou crève

EQUIPE DE FRANCE - Les Bleus n'ont de cesse de le répéter : une autre Coupe du monde commence avec la phase à élimination directe. Mais au-delà de la posture, le défi qui attend les hommes de Didier Deschamps dans la fournaise du stade Mané-Garrincha lundi après-midi va prendre une tournure très concrète. Et, peut-être, écrasante.

Les choses sérieuses commencent. Le 8e de finale de Coupe du monde que disputent les Bleus lundi (18h heure française) face au Nigeria à Brasilia marque un véritable tournant. Dans leur groupe E, les Bleus ont fait le show, inscrivant huit buts et développant un jeu chatoyant. Mais tout cela est désormais de l'ordre du secondaire. Une phase de poules dure trois matches et permet de se reprendre après un passage à vide. Dans la phase à élimination directe, il s'agit en revanche de jouer sa peau à chaque instant. Et cela change tout. Pour filer la métaphore, aucun filet de sécurité ne protège plus l'équipe de France.

"Ce sera une bataille mais ça reste un match de foot. On est maintenant dans une configuration de coupe. Évidemment, la tension sera très élevée et ça peut s'étirer jusqu'en prolongation", a pointé Didier Deschamps dimanche en conférence de presse. Le sélectionneur, aussi détendu que d'habitude, connaît bien ces matches-couperets pour en avoir gagné beaucoup. Quand on lui a demandé s'il avait fait travailler les tirs au but à ses hommes, il a répliqué : "J'en vois beaucoup qui les tirent en rigolant à l'entraînement, dans un stade vide. Mais, après 120 minutes et devant du monde, ce ne sont pas forcément les mêmes qui sont aptes à les tirer."

Lloris : "Repousser nos limites"

Dit autrement : il ne faudra pas craquer. En cas d'ouverture du score du Nigeria, ces Bleus seront-ils capables de ne pas céder à la panique, qui plus est sous un soleil de plomb (29°C) susceptible de leur couper le souffle (il sera 13h au Brésil, ndlr) ? Le capitaine Hugo Lloris pense que oui : "Notre équipe compte quelques cadres expérimentés. Et certains jeunes sont titulaires dans de très grands clubs et ont remporté la Ligue des champions. Le plus important, c'est l'état d'esprit, l'envie de repousser nos limites. Maintenant, ça ne se jouera plus qu'à des détails." C'est lorsqu'un journaliste lui a demandé si la France développait le meilleur football du tournoi que Deschamps a le mieux résumé l'affaire : "C'est quoi le meilleur football ? Être efficace. Le résultat est la seule chose qui compte. Mais pour l'obtenir, il faut y mettre les ingrédients." Et donc s'attendre à tout.


La rédaction de TF1info

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