Gravement malade, Françoise Hardy se dit "proche de la fin"

Publié le 16 juin 2021 à 10h55
Françoise Hardy aux obsèques d'Alain Bashung en mars, 2009 à Paris.
Françoise Hardy aux obsèques d'Alain Bashung en mars, 2009 à Paris. - Source : AFP

CONFESSIONS - Malade depuis plusieurs années, la chanteuse âgée de 77 ans a confié à "Femme actuelle" que son état de santé s'est encore détérioré.

Françoise Hardy ne va pas bien. La chanteuse de 77 ans a confié dans une interview à Femme Actuelle qu'elle se sentait "proche de la fin". Après avoir combattu un cancer du système lymphatique, puis du pharynx, elle est traitée depuis 2018 pour une tumeur du cavum, mais souffre des effets secondaires de son traitement. "Les radios et immunothérapies qui s'en sont suivies ont eu des effets secondaires cauchemardesques qui me pourrissent la vie depuis deux ans et m'affaiblissent de plus en plus", a expliqué la célèbre interprète, qui est "devenue sourde" d'une oreille.

"Je ne peux plus avaler grand-chose, et la préparation d'une alimentation, toujours la même, que je puisse avaler, me prend plus de cinq heures par jour. Je n'ai plus rien qui fonctionne normalement depuis ces thérapies et mes nuits sont pires que mes jours. Il y a toujours pire que ce dont on souffre soi-même, mais ce n'est pas une consolation", a poursuivi l'artiste qui a répondu aux questions par mail, son état ne lui permettant pas de le faire de vive voix.

La chanteuse, qui avait accompagné la fin de vie de sa mère, Madeleine Hardy, en 1994, défend avec ferveur le droit à l'euthanasie. "Atteinte de la maladie de Charcot, ma mère a eu beaucoup de chance que son médecin lui trouve un médecin hospitalier qui l'a euthanasiée avec ma collaboration", poursuit Françoise Hardy. "En ce qui me concerne, j'aimerais avoir cette chance, mais étant donné ma petite notoriété, personne ne voudra courir encore plus le risque d'être radié de l'ordre des médecins", déplore-t-elle, tout en admettant avoir peur d'un tel geste. 

"Mes souffrances physiques ont déjà été si terribles, que j'ai peur que la mort m'oblige à passer par encore plus de souffrance physique. De plus, la morphine étant asséchante, on ne pourra me l'administrer qu'en doses massives pour que je décède, et pas en doses plus légères pour que je souffre moins. J'ai peur aussi de l'immense chagrin de la forme de séparation avec les êtres qu'on aime le plus au monde qu'est la mort". 


Rania HOBALLAH

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