DRAME – Dans un message posté sur Instagram, l’ex-star des podiums Linda Evangelista, 56 ans, révèle qu’elle attaque en justice le fabricant d’un dispositif de réduction des graisses par le froid. Contrainte de subir plusieurs opérations esthétiques, elle explique avoir avoir été victime d’effets secondaires qui l’ont rendu "méconnaissable".
Avec Cindy Crawford, Claudia Schiffer ou encore Naomi Campbell, elle a fait partie d’une génération de mannequins aussi célèbres que des stars de cinéma. Dans les années 1990, le visage de la Canadienne Linda Evangelista était partout, des podiums aux campagnes des plus grandes marques en passant par le clip de "Freedom", le tube mythique de George Michael.
Celle qui fut autrefois la compagne de l’acteur américain Kyle McLachlan, puis du footballeur français Fabien Barthez, a mis un terme définitif à sa carrière, en 2007, n’effectuant que de rares apparitions publiques. Et si elle dispose d’un compte Instagram, ses abonnés s’inquiétaient de ne pas y voir de nouveaux clichés depuis de nombreux mois.
J'ai été plongée dans un cycle de profonde dépression, de grande tristesse, et d'un immense dégoût de soi
Linda Evangelista
Dans un post publié ce mercredi, Linda Evangelista, 56 ans, brise le silence et dévoile les raisons de son absence. "Aujourd'hui, j'ai fait un grand pas vers tout le mal dont j'ai souffert et que j'ai gardé secret pendant cinq ans", commence-t-elle. "À mes fans qui se demandaient pourquoi ma carrière était au point mort, j'ai en réalité été défigurée par la procédure Zeltiq's CoolSculpting, qui a fait l'exact opposé de ce qu'elle promettait."
Linda Evangelista explique avoir été victime d’un appareil, pourtant approuvé par l’agence de santé américaine, qui promet de détruire les cellules graisseuses du corps ou du visage par le froid. "Cela a développé, au lieu de les réduire, mes cellules graisseuses, ce qui m'a rendue déformée de manière permanente, même après avoir subi deux chirurgies réparatrices douloureuses", constate l’ex-mannequin. "On m'a laissé, comme le disent les médias 'méconnaissable'".
Suite à l’une de ces opérations, Linda Evangelista raconte avoir développé une hyperplasie adipeuse paradoxale, "un risque dont elle n’a pas été informée avant la procédure", et qui se manifeste par la formation d’une zone de graisse localisée et consolidée. Un effet secondaire qui a, "non seulement, détruit mon gagne-pain, mais qui m’a aussi plongée dans un cycle de profonde dépression, de grande tristesse, et d'un immense dégoût de soi".
La star a donc décidé d’engager une action en justice contre la marque qui commercialise ce traitement. "En déposant plainte, je vais de l’avant pour me débarrasser de ma honte, et rendre publique mon histoire", insiste-t-elle. "Je suis tellement fatiguée de vivre de cette manière. Je voudrais sortir la tête haute, même si je ne retrouverai jamais mon physique d’avant." Depuis la publication de son post, Linda Evangelista a reçu le soutien de nombreuses stars de la mode comme Cindy Crawford, Alessandra Ambrosio, Helena Christensen ou encore le créateur Marc Jacobs.