FINALEMENT NON - Après la polémique suscitée par la décision de confier la présidence de la prochaine cérémonie des César à Roman Polanski. L'avocat du cinéaste franco-polonais annonce ce mardi qu'il y renonce.
La polémique aura été trop forte. Alors que le 18 janvier, l'Académie des César et Canal + avaient choisi le réalisateur Roman Polanski pour présider la 42ème cérémonie des César, qui se déroulera le 24 février prochain, l'avocat du réalisateur vient d'annoncer, ce mardi 24 janvier, que celui-ci renonce.
Polanski, un choix polémique
La présidence de Roman Polanski, accusé d'un viol dans les années 70 aux Etats-Unis, a suscité un appel au boycott sur les réseaux sociaux, un tollé chez des associations féministes et a été condamné par la ministre des Droits des Femmes, Laurence Rossignol.
Pour accentuer la pression, les mouvements féministes ont appelé dans un communiqué à un rassemblement ce mercredi devant le Fouquet's pour "redire leur colère" et "appeler les invité(E)s de la cérémonie à boycotter les César 2017".
"L'objectif c'est de dénoncer le choix de l'Académie des César et de réveiller aussi la profession", avait indiqué à l'AFP Alice Coffin, coordinatrice de la manifestation et membre du groupe féministe La Barbe.
L'Académie des César, présidée par Alain Terzian, n'a jusqu'ici pas réagi. La ministre de la Culture Audrey Azoulay, elle, s'est abstenue de critiquer le choix du réalisateur multirécompensé du Pianiste, louant un "cinéaste de très grand talent".
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