DIVERTISSEMENT - Fermé depuis le 30 octobre, le parc francilien repousse sa date de réouverture, prévue initialement le 2 avril "compte tenu de la situation actuelle et des restrictions de déplacements en Europe."
Mickey et ses amis ne sourient plus, le train de la mine prend la poussière et les attractions à sensation forte n'effraient plus personne. Fermé depuis le 30 octobre, Disneyland Paris ne devrait pas rouvrir de si tôt. Le parc d’attraction n'accueillera pas les touristes comme prévu le 2 avril, "compte tenu de la situation actuelle et des restrictions de déplacement en Europe". En cause ? Un contexte sanitaire de plus en plus tendu en Île-de-France. Le nombre de malades dans les services de réanimation a atteint 1.032 patients et continue à augmenter.
Dans un communiqué publié vendredi 12 mars sur son site internet, le groupe Disneyland Paris ne s'avance pas sur une prochaine date d'ouverture : "Nous restons optimistes quant à notre réouverture prochaine et nous vous tiendrons informés dès que possible sur notre site Internet."
Il faut dire que ce n'est pas la première fois que le site francilien retarde sa date de réouverture. Initialement, elle avait déjà été fixée au 13 février avant d'être finalement repoussée au 2 avril. À l'époque, le parc avait joué la prudence estimant que la date du 2 avril était "susceptible d'évoluer" suivant le contexte sanitaire. Pour ceux qui avait déjà leur ticket en poche, pas de panique : Disneyland Paris précise qu'ils auront "la possibilité de modifier" leur date d’arrivée ou "d’annuler" leur réservation.
Un retour à la normale n'est pas prévu avant 2022
Encore une fois, le parc à thème encaisse le coup. Pour rappel, le lieu de divertissement avait déjà été obligé de cesser toute activité entre le 13 mars et le 15 juillet. La direction n’envisage pas de retour de l’activité à la normale (équivalente à 2019) avant 2022, avait indiqué en décembre une source syndicale. Un coup dur pour les 17 000 employés qui travaillent sur le site de Marne-la-Vallée.
En janvier, la direction et les syndicats de Disneyland Paris ont signé, à la demande de la Direccte (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) d'Île-de-France, un avenant à leur accord de rupture conventionnelle collective (RCC), garantissant que les salariés le souhaitant "conserveront leur emploi". L'accord de RCC prévoit jusqu'à 1.060 départs, dont 452 suppressions de postes, "étant précisé que les suppressions de postes ne peuvent être que la conséquence du départ basé sur le seul volontariat du salarié".
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De l'autre côté de l'Atlantique, la situation se décante. Ce vendredi, la Californie a annoncé qu'elle assouplissait ses critères sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 et que Disneyland et les autres parcs de loisirs, ainsi que les stades à ciel ouvert, pourraient commencer à rouvrir à compter du 1er avril si certaines conditions étaient réunies.
Au niveau mondial, le groupe Disney prévoit de supprimer 32.000 emplois dans ses activités liées au parc d’attractions d’ici à la fin du premier semestre 2021, dont 28.000 aux États-Unis, en raison de l’impact de l’épidémie.