STX : "Nous voulons un actionnaire privé", rappelle Bruno Le Maire, attendu cet après-midi à Rome

Publié le 1 août 2017 à 10h23
STX : "Nous voulons un actionnaire privé", rappelle Bruno Le Maire, attendu cet après-midi à Rome

ÉCONOMIE - Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire rencontrera cet après-midi à Rome les autorités italiennes après le revirement de Paris sur la vente des chantiers navals de Saint-Nazaire (STX) à l'italien Fincantieri. Dans un entretien publié ce mardi matin dans la presse italienne, il rappelle que la France est toujours à la recherche d'un investisseur privé, et que Fincantieri représente actuellement le meilleur choix.

"Les chantiers navals de Saint-Nazaire (STX) ne doivent pas être dirigés par l’Etat français. Nous voulons un actionnaire privé et Fincantieri est aujourd’hui le meilleur groupe industriel à rejoindre ce grand projet franco-italien et européen", a dit Bruno Le Maire dans un entretien publié mardi par le quotidien italien Il Corriere della Sera. Le ministre de l’Economie est attendu à Rome dans l'après-midi pour reprendre les discussions avec les Italiens dans ce dossier. Dans l'entretien, il dit espérer que Paris et Rome s’accordent sur STX dans les semaines qui viennent.

Dans l’interview, Bruno Le Maire explique également que la France avait exercé son droit de préemption sur les chantiers navals simplement pour se donner davantage de temps et pour relancer les négociations avec Rome.

Rappeler que la nationalisation temporaire n'a pas été prise à l'encontre de l'Italie

Le ministre a aussi déclaré que la nationalisation temporaire des chantiers navals n’avait pas été prise à l’encontre de l’Italie et que l’option d’un partenariat à 50-50, refusée par l’Italie, donnerait au président du conseil d’administration de STX, qui serait désigné par Fincantieri, "une voix prépondérante".

"La France est ouverte aux investissements italiens mais STX est unique et stratégique", a rappelé Bruno Le Maire, alors que selon la France le précédent accord qui donnait la majorité à Fincantieri n’apportait pas suffisamment de garanties en termes d’emploi et d’usage des technologies, et que la perspective d’une prise de contrôle de STX par l’entreprise italienne avait suscité des craintes.


La rédaction de TF1info

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